Cette maison à façade pignon sur rue, se compose d'un rez-de-chaussée en maçonnerie, d'un étage carré et d'un étage en surcroît en pan de bois restauré, couverts d'une toiture à long pans.

Les murs gouttereaux maçonnés contribuent à la stabilité de l’édifice et facilitent l’ancrage du pan de bois comme l’intégration des conduits de cheminée, dont celui visible au nord.

Depuis la rue, on pénètre dans la maison par une porte moulurée et ornée d’un linteau en accolade. Le même décor se retrouve sur la fenêtre.

Le premier étage, comporte une série de croix de Saint-André servant d’allèges, une claire-voie de quatre fenêtres (contre six initialement ?) et deux écharpes aux extrémités. Dans son état actuel, seul les combles à surcroît sont en encorbellement sur solives. Les entretoises et la sablière de chambrée sont sculptés de godrons, plus ou moins effacés.

Un entretien réalisé avec Jacques Niquel, artisan maçon ayant réalisé des travaux de restauration en 1998, nous apporte des précisions sur les modifications secondaires de l'édifice. Avant travaux, une façade en parpaing recouvrait le pan de bois (sans que nous puissions dire s'il s'agit de l'étage uniquement ou des combles) et de nouvelles boiseries en chêne ont remplacé les pans de bois vétustes. Les menuiseries intérieures ont également été remplacées. Les murs ont été recouvert d'un matériau isolant, du béton a été utilisé pour le remplissage et de la chaux aérienne a été appliquée en finition. Le corbelet, qui soutient le manteau de la cheminée du bas, a été restauré avec de la pierre de taille. La charpente du toit est d'origine.