Plusieurs oeuvres datant de l'ancien Régime, les fonts baptismaux, un bénitier en marbre rose, des cloches de cérémonie, mais aussi par un certain nombre d'éléments remontés comme par exemple les jouées de quelques stalles, les balustres du garde-corps de tribune, ou encore des panneaux de mobilier conservés dans la sacristie nord, seule partie semblant subsister de l'édifice antérieur, proviennent certainement de l'ancienne église paroissiale. Sa reconstruction en 1847 entraîna la création d'un ensemble mobilier homogène pendant le 3e quart du 19e siècle ; peu remanié à ce jour, il est essentiellement composé des trois autels retables, de leurs clôtures, des lambris du choeur, de la chaire à prêcher, des confessionnaux, mais aussi des lustres suspendus dans la nef et les transepts ou encore du chemin de croix. Si les ensembles des deux autels latéraux sont attribués au menuisier Jean-Marie Commereuc, l'auteur du baldaquin du maître-autel reste anonyme. Ces oeuvres sont de facture très soignée, le travail de sculpture des tabernacles par exemple témoignant d'une indéniable recherche de qualité. L'important investissement de la paroisse à cette période peut également être ressenti grâce à l'intéressant tableau du retable secondaire sud, " L'enseignement de saint Jean-Baptiste " réalisé en 1863 par Jules Planchet, élève de l'un des maîtres de la peinture religieuse du 19e siècle, Claudius Lavergne, ou encore dans la qualité des deux statues de terre cuite encadrant le maître-autel. Ces ensembles ont été complétés par des oeuvres plus banales en plâtre ou en carton peint, tandis que l'acquisition du petit mobilier, des objets et des ornements s'est poursuivie jusqu'au début du 20e siècle. L'importance numérique des ornements, avec 48 pièces et ensembles recensés, doit être signalée, un quart d'entre eux provenant de la fabrique rennaise de E. Evellin. Les deux verrières du choeur, remplacées en 1955, ont été fournies par le maître verrier J. Klein et son élève Jumel.
Aucun dossier sur les cloches n'a été ouvert lors de cette enquête. Par convention on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est.