Construite dans les années 1836-1839, l'église paroissiale Saint-Colomban a reçu un aménagement intérieur et une décoration en accord avec le parti général de l'architecture, dans un style néo-classique tardif. Dans le choeur, la composition en hémicycle des grandes colonnes contribue à la mise en valeur théâtrale de la niche centrale à jour céleste occupée par une très belle statue de l'Assomption. Réalisée en 1842 par le sculpteur Henri-Hamilton Barrême, elle est encadrée par deux statues de bois placées plus en avant vers l'intérieur du sanctuaire, peut-être attribuables à cet artiste d'Ancenis. Aux bras du transept, la disposition des retables est assez comparable avec l'utilisation d'un jour zénithal éclairant un groupe sculpté placé dans une niche, au centre d'une arcature architecturée monumentale. La recherche de symétrie est aussi sensible dans l'aménagement de deux niches occupées par des statues, saint Joseph et l'Enfant et l'Education de la Vierge, au-dessus des confessionnaux nord et sud. Ces derniers, réalisés à la même époque (1842) sont attribués à l'entrepreneur Alexis Grimal et présentent un modèle local intéressant. L'aménagement du choeur se termine en 1868 avec l'installation de deux verrières représentant les apôtres Pierre et Paul, réalisées par le maître verrier nancéen E. Stelzl. Les autres verrières de l'édifice furent placées dans les années 1930 par l'atelier rennais Rault. La majorité du petit mobilier et des objets (luminaires, chandeliers et croix d'autel) ainsi que deux grands tableaux de la Vierge et de sainte Thérèse d'Avila furent acquis dans la seconde moitié du 19e siècle tandis que les statues en plâtre et les ornements liturgiques ont principalement été achetés au début du 20e siècle.
Aucun dossier sur les cloches n'a été ouvert lors de cette enquête. Par convention on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est.