La chapelle Sainte-Anne fut reconstruite en 1660. On peut déceler plusieurs campagnes dans son mobilier. Le retable en est la pièce maîtresse ; ses colonnes géminées, en marbre veiné noir, supportent un fronton cintré en marbre veiné blanc, orné de chutes de fruits, dans l'esprit du 17e siècle, époque dont on peut également dater l'autel de granite qui porte des armoiries. En 1788, la famille d'armateurs malouins, les Hay, propriétaire du château de Saint-Buc, fait poser sur les murs du choeur un lambris de bois peint ; l'autel est alors recouvert de boiseries ; l'iconographie du devant d'autel, deux coeurs transpercés dans une nuée rayonnante, rappelle très certainement l'un des membres de la famille Hay, le Père Picot de Closrivière, Jésuite, qui fonda la société des Saints Coeurs de Jésus et Marie. Il est possible qu'à la fin du 19e siècle, on ait doté le choeur de la clôture et des stalles que l'on trouve aujourd'hui.
Depuis son achat en 1988 par la commune, la chapelle Sainte-Anne est restaurée et animée par une association qui a fait refaire les verrières par le verrier orléanais Louis-René Petit et a acquis ou reçu une statue de saint Pierre et une cuve baptismale du 16e siècle.
La cloche portant la date 1631, dans le campanile, n'a pas été vue.
Photographe à l'Inventaire