Du mobilier de l'ancienne église, rebâtie vers 1669 par Gabriel Peschart et Renée Dollier, il ne reste rien si ce n'est peut-être la statue de saint Etienne, du 18e siècle (?), au sommet du retable du maître-autel. Le banc et l'enfeu des seigneur et dame de la Thébaudaye, la statue en granite de saint Eutrope, placée près de l'autel dédié à ce saint et mentionnée par Guillotin de Corson, tout a disparu.
En 1803, l'ancienne trève de Pipriac devient paroisse. Au cours du 2e quart du 19e siècle, une grande campagne d'ameublement dote l'église d'un maître-autel (1831) et de deux autels secondaires (1833), tous trois accompagnés d'un retable architecturé à tableau représentant respectivement une Descente de croix, l´Adoration des Sacrés Coeurs et le Don du Rosaire à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne ; ce dernier, aujourd'hui déposé, a très probablement un lien avec la confrérie du Rosaire créée en septembre 1837, en même temps que celle du Scapulaire. Le parquet et la clôture du choeur sont réalisés sous le rectorat de Joseph Lebreton (1824-1837) ; la clôture n'existe plus aujourd'hui, pas plus que la chaire à prêcher, construite en 1845, tandis qu'on installait, toujours dans le choeur, un lambris de revêtement et deux séries de fausses stalles.
Il faudra attendre la fin du siècle pour la mise en place de verrières à personnages, offertes par les prêtres de la paroisse ; celles du choeur sont réalisées par l´atelier rennais de Leconte et Colin, en 1893.
Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches, qui n´ont pas été vues. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est.