Le mobilier de l'église est en harmonie avec l'ambition de son architecture. Le bâtiment est doté de belles dimensions par l'architecte Charles Langlois qui finit de la construire en 1866. En 1869, le menuisier rennais Auguste Melin fabrique une imposante chaire à prêcher de style néogothique, aujourd'hui déposée. C'est le même style qu'Arthur Regnault adopte pour le reste du mobilier, lorsqu'il intervient, en 1890. C'est au sculpteur Tigeot qu'il confie la réalisation du maître-autel, en 1892, puis des autels secondaires en 1896 et 1897, tous les trois en pierre. Entre temps, Regnault a dessiné les stalles, exécutées par Rual en 1893, et les confessionnaux du transept, qui sortent des ateliers du Redonnais Harel en 1896. Derrière le maître-autel, le Nantais Debierre installe un orgue de choeur en 1895. On peut penser que l'ensemble des 14 statues grandeur nature, de style saint-sulpicien, ont été installées au tournant du siècle.
Les verrières du choeur et du transept, dont l'auteur n'est pas connu, représentent, sous de grands dais, quelques figures de l'Eglise (saint Louis, saint Michel, saint Pierre..) ou des scènes telles que la mort de saint Joseph, la Cène, le don du Rosaire à saint Dominique ou l'apparition du Sacré-Coeur.
Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est (verrière 0) ; la verrière occidentale porte le numéro 00.
Photographe à l'Inventaire