En 1869, on confie à l'architecte rennais Jacques Mellet la reconstruction de l'église paroissiale de Bains, qu'il achèvera en 1872.
Entre 1870 et 1878, son fils Henri travaille sur les principaux éléments du mobilier - le maître-autel, les deux autels secondaires et la chaire - pour lesquels il dessine des modèles dans un style néogothique aux lignes simples et dont les petites arcatures sur colonnettes constituent le facteur commun. En 1886, les stalles sortent de l'Atelier Rual, tandis qu'en 1884, Charles Goupil décore le tympan du portail occidental d'un Christ en majesté, entouré des symboles des quatre évangélistes (tetramorphe), sculpté en demi-relief dans le calcaire.
L'église abrite quelques statues de la fin du 19e siècle, dont une représentation inhabituelle et réaliste du martyre de saint Etienne (dans une vitrine sous l'autel secondaire sud). Les verrières du choeur et du transept, ornées de grands personnages, portent les armoiries du premier archevêque de Rennes et celles de familles non identifiées. Celles de la nef et des petites chapelles latérales sont l'oeuvre du verrier rennais Rault.
De l'ancienne église, il ne reste que peu de mobilier : on peut penser que la statue de saint Pierre, déposée dans la sacristie, faisait partie du retable baroque à colonnes du maître-autel, de même que celle de saint Jean-Baptiste ; les deux sont en bois et en état de vermoulure avancée. Toute trace de la confrérie du Rosaire fondée par le P. Launay, Dominicain du couvent de Guérande, en 1634, a disparu.
Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est ; la verrière orientale porte le numéro 0, la verrière occidentale le numéro 00. La partie inférieure de la nef (à partir des baies 15 et 16) n'est pas accessible à cause de travaux.