Dossier de présentation du mobilier IM35012199 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Tressé
Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Etienne (Tressé fusionnée en Mesnil-Roc'h en 2019), Église paroissiale Saint-Etienne (Tressé fusionnée en Mesnil-Roc'h en 2019)

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Combourg
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Tressé
  • Parties constituantes non étudiées
    statue, chasublier, armoire de sacristie, autel, tabernacle, gradin d'autel, stalle, harmonium, lambris de demi-revêtement, banc de choeur, statue, ciboire, croix-reliquaire, patène, ciboire, patène, calice, plat à quêter, ampoule aux saintes huiles, coffret aux saintes huiles, ampoule à huile des malades, ostensoir, calice, statue, étole, voile d'exposition du saint sacrement, bannière de procession, bannière de procession, bannière de procession, verrière, chandelier pascal, dalle funéraire, croix, clôture des fonts baptismaux, fonts baptismaux, tableau commémoratif des morts, statue, socle, bannière de procession

Lorsqu´en 1882 l´abbé Pierre-Thomas Magnan fait appel à lui pour reconstruire l´église de Tressé, Arthur Regnault se trouve en face d´une « vieille église paroissiale qui était si basse, si sombre, si pauvre, si laide qu´elle était devenue légendaire dans tout le diocèse », selon les mots du recteur. L´architecte reprend pratiquement le plan de l´ancien édifice et la disposition de l´ameublement mis en place dans le courant du 18e siècle, comme on peut en juger par quelques notes prises par le recteur dans les archives :

vers 1700 : mention d'un jubé.

1707 : fabrication d'un tabernacle à 2 niches (pour saint Etienne et saint Eloi)

1709 : projet de construction d'une sacristie.

1730 : construction de 2 autels secondaires, dédiés à saint Jean-Baptiste au nord, à la Vierge au sud.

1753 : clôtures de ces deux autels.

1759 : Statue de saint Jean-Baptiste (80 livres).

1827 : croix placée au-dessus de la porte sud.

1828 : dorure des trois autels, des statues et de la chaire (200 F.).

1838 : Mise en place d'un nouveau chemin de croix.

Des périodes les plus anciennes, il ne subsiste que peu de témoins ; une croix d'argent qui portait, gravée sur sa douille, l'inscription : "JEAN LOUVEL m'a fait faire en 1313", mentionnée en 1663 et jusqu´en 1783, d´après Guillotin de Corson, a probablement disparu au cours des fontes révolutionnaires. Une dalle funéraire de prêtre, Gilles Dupré ou Gilles Louvel, classée monument historique en 1919, est scellée depuis cette date dans le bas de la nef. Les autres dalles funéraires, des 16e et 17e siècles ont été disposées dans l´allée centrale et portent soit une croix sur degrés, comme il semble que ce soit l´usage établi dans la région, soit une inscription le plus souvent illisible, mise à part celle de la famille Jahou. Arthur Regnault conserve également une baie à lancettes trilobées, dans le mur du choeur et une pierre attestant de l´ancienneté de la paroisse, dans le piédroit de la porte sud.

Entre 1888 et 1889 sont installés la chaire, un confessionnal et les trois autels. Avec le minimum de moyens, Arthur Regnault réussit à développer un programme homogène dans le style néobyzantin : la croix grecque des stations du chemin de croix, les bulbes sur la chaire et le confessionnal, l´emploi de plaques de marbres polychromes dans les autels, la coupole dorée de l´exposition qui surmonte le tabernacle du maître-autel, la peinture monumentale, enfin, dans laquelle le peintre Adolphe Léofanti installe un Christ enseignant sur fond de mosaïque en trompe-l´oeil. Tout contribue à rappeler, à l´intérieur, le clocher à bulbes de la façade ouest.

Toutes les menuiseries sont l´oeuvre de l´atelier rennais Rual, sauf la tribune, inaugurée en 1894, et qui sort de l´atelier Macé et Rolland, de Dinan.

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est ; la verrière occidentale porte le numéro 00.

Bibliographie

  • BANÉAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine. Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1927.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 4, p. 268
  • POCQUET DU HAUT-JUSSÉ, Bertrand. Le mobilier religieux du XIXe siècle en Ille-et-Vilaine. Bannalec : imprimerie Régionale, 1985.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 G
    p. 137, 182, 332-333, 377, 388, 391, 393
  • HALAIS, Paul. TRESSE, sa vie paroissiale, son église. 1313 - 1887 - 1987. [s.l., s.d.]..

    passim
  • Fichier Bourde de la Rogerie. Artistes, artisans, ingénieurs.. en Bretagne. Rennes : APIB, 1998.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : ART ate / USU sur pl
    n° 02724

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2002