Dossier de présentation du mobilier IM35014596 | Réalisé par ;
  • inventaire préliminaire, Parthenay-de-Bretagne

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Rennes Bréquigny
  • Parties constituantes non étudiées
    custode, ostensoir, boîte d'ostensoir, chasuble, bourse de corporal, étole, manipule, voile de calice, chasuble, chasuble, chasuble, chasuble, étole, chasuble, étole, armoire de sacristie, chasublier, lambris de revêtement, statue, statue, ciboire, patène, calice, patène, ampoule à huile des catéchumènes, ampoule à saint chrême, ampoule à huile des catéchumènes, coffret aux saintes huiles, calice, statue, bénitier, cloche, cloche, clef, banc de fidèles, niche-crédence, lavabo en niche, verrière, tableau commémoratif des morts, horloge, bénitier, porche, entrait, confessionnal, tribune, garde-corps, statue, statue, clôture de choeur, portail, cadran solaire

L´église de Parthenay-de-Bretagne se compose d'une seule nef à chevet droit ; elle conserve dans son mur nord des vestiges de l´époque romane telle qu´une meurtrière que Guillotin de Corson attribue au 11e siècle. L´édifice a été reconstruit au 16e siècle, époque dont il subsiste des traces dans le mobilier : l´entrait à engoulants qui domine la tribune, les niches et lavabos du mur sud du choeur, au décor taillé dans le grès et les fonts baptismaux dont la cuve de granite s´orne de quatre masques ; les deux bénitiers du porche sud peuvent y être rattachés.

Au milieu du 17e siècle, on ajoute le porche sud, dont le portail est surmonté des armoiries de la famille Pépin ; les mêmes armoiries existaient dans une verrière sud du choeur, aujourd´hui disparue ; le collier de l'Ordre de Saint-Michel qui entoure l´écu rappelle que Gabriel Pépin fut nommé chevalier en 1641.

La fin du même siècle ou le début du suivant voit la réalisation de l´ensemble du maître-autel qui constitue l´oeuvre majeure de l´église. Le retable architecturé à colonnes est en bois peint faux marbre et doré. Il est construit autour d´un tableau d´autel peint sur bois, probablement pendant la première partie du siècle, et figurant une Vierge à l´Enfant à laquelle saint Pierre présente un prêtre agenouillé. Les colonnes centrales soutiennent un fronton triangulaire dont les rampants supportaient deux personnages allongés, installés aujourd´hui de part et d´autre du Christ en croix sur le mur ouest de la nef ; le centre du fronton est orné d´un coeur enflammé soutenu par deux angelots ; ce thème est présent à trois autres endroits du retable : il est peint sur le devant d´autel, au milieu d´un décor floral, et sculpté entre deux palmes sous chaque niche à statue latérale.

La statue de la Vierge à l´Enfant, de grande qualité, est contemporaine du retable ; située actuellement au milieu de la nef, elle était peut-être destinée à l´une des niches qui abrite notamment un groupe modelé en terre cuite dont la facture est digne d'un grand maître. Ce portrait de saint Joseph et de l´Enfant Jésus, tout en finesse et en mouvement, fut réalisé à la fin du 18e siècle.

Au même moment, la fabrique se procurait la clôture de choeur et celle des fonts baptismaux et faisait construire les meubles de la sacristie.

Du 19e siècle, on ne retiendra que la tribune et les deux cloches, toutes deux fondues à Villedieu-les-Poêles, l´une en 1843, la seconde en 1863 et offerte par Eugénie de Montijo, lors de son passage à Rennes.

La seconde période prédominante s´impose immédiatement à la vue lorsqu´on entre dans l´édifice ; il s´agit d´un ensemble de peintures monumentales posées directement sur l´enduit. Tout au long des murs de la nef, juste sous les sablières, une frise reproduit les différents thèmes des litanies de la Vierge et son couronnement par le Christ, inspirées du vocable de l´église paroissiale, Notre-Dame ; face au Couronnement, dans le choeur, deux cerfs s´abreuvent à la source de la vie. Dans la chapelle des fonts baptismaux, une Trinité concrétise le principal symbole de la foi chrétienne. Les trois murs du porche sud abritent un troupeau de moutons entrant dans l´église à la suite de l´agneau pascal. Le chemin de croix, enfin, reprend différents versets tirés de l´évangile de la Passion du Christ et entourés d´une couronne d´épines. Cet programme parfaitement homogène a été conçu dans un but pédagogique par le prêtre en charge de la paroisse vers 1930 ; chaque dessin, accompagné de quelques mots explicatifs, est traité dans la plus grande sobriété de trait et de coloris qui se cantonnent dans les nuances allant du blanc au brun. C´est là une oeuvre sans pareil dans le reste du département.

On peut penser que c´est à la même époque que furent achetées les statues en plâtre de Jeanne d´Arc, saint Benoît, sainte Thérèse de l´Enfant-Jésus et de l´Education de la Vierge. La présence de celle de saint Nicolas de Bari, d´une facture bien différente, semble être une tradition dans cette partie du diocèse.

Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est ; la verrière occidentale porte le numéro 00.

Bibliographie

  • POCQUET DU HAUT-JUSSÉ, Bertrand. Le mobilier religieux du XIXe siècle en Ille-et-Vilaine. Bannalec : imprimerie Régionale, 1985.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 G
    p. 296
  • TAPIÉ, Victor-Louis, LE FLEM Jean-Paul, PARDAILHÉ-GALABRUN Annik. Retables baroques de Bretagne et spiritualité du XVIIe siècle. Étude sémiographique et religieuse. Paris : P.U.F., 1972.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 188
  • HAMOURY, Maud. La statuaire en terre cuite en Ille-et-Vilaine aux XVIIe et XVIIIe siècles. Mém. maîtrise : Hist. Art : Rennes 2, Université de Haute-Bretagne : 1998.

    t. 2, p. 84
  • GUILLOTIN DE CORSON, Amédée. Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Rennes : Fougeray Libraire-éditeur. Paris : René Hatton Libraire-éditeur, 1882-1886, 6 vol.

    t. 5, p. 424-427

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
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