Dossier de présentation du mobilier IM35017465 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Feins
Le patrimoine mobilier de l'église, Eglise paroissiale Saint-Martin-de-Tours (Feins)

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Saint-Aubin-d'Aubigné
  • Parties constituantes non étudiées
    ostensoir, statue, statue, lustre d'église, banc de choeur, lambris de demi-revêtement, verrière, statue, statue, statue, ostensoir, ciboire, ciboire, confessionnal, autel, retable, gradin d'autel, tableau d'autel, statue, autel, retable, gradin d'autel, tableau d'autel, statue, coquille de baptême, dalle funéraire, entrait, lambris de couvrement, fauteuil de célébrant, armoire à bannières, dalle funéraire, croix, banc de fidèles, statue, couronne de statue, chape, portail, croix d'autel, statue, chandelier funéraire, voile d'exposition du saint sacrement, étole, étole, chasuble, étole, chasuble, étole, tableau commémoratif des morts, statue

La charpente à entraits moulurés et engoulants et un petit portail - aujourd´hui bouché - dans le mur ouest du bras sud du transept sont les seuls témoins de l´église de Feins, construite au 16e siècle et entièrement reprise en 1773.

Quelques éléments du mobilier le plus ancien sont cependant parvenus jusqu´à nos jours. Les fonts baptismaux se composent d´une base pleine à colonnettes en calcaire, qui supporte une double cuve de granite rectangulaire. Un grand bénitier sur pied, dont les facettes de la base et de la cuve sont ornées de masques, de lancettes et de motifs géométriques, est également en granite. Une dalle funéraire, enfin, après avoir été sciée, a été remployée dans l´angle du mur au-dessus du petit portail.

Au 17e siècle, deux ensembles sont fabriqués pour les chapelles latérales. Les retables, très simples, sont dérivés de modèles lavallois, alors très à la mode ; au nord, il comportait un tableau encadré de deux statues ; au sud, une niche centrale abritait une statue. Les statues de bois du retable du maître-autel, de bonne facture artisanale, semblent sortir toutes les trois du même atelier. L´église abrite un tableau représentant sainte Thérèse d´Avila auréolée d´angelots et contemplant la colombe du Saint-Esprit, de belle qualité, dont on ne connaît pas la provenance. De la même époque subsiste dans le bras nord du transept une dalle funéraire de prêtre, dont le décor consiste en une croix et un calice est pratiquement effacé.

Au 18e siècle, la fabrique se procure un confessionnal à petits panneaux moulurés, dont les ajours du portillon empruntent leur forme à des palmettes ou des rinceaux ; elle fait également poser dans le haut du choeur un lambris mouluré, qui sera prolongé vers l´ouest au 19e siècle. Le grand retable du maître-autel, lui, occupe entièrement le mur du fond de l´église. C´est un retable architecturé en bois peint faux marbre et doré, dont les ailes et le fronton comportent des niches à statue dans lesquelles on a remployé celle de saint Armel à gauche, celle de saint Laurent à droite et celle de saint Martin, le patron de la paroisse, au sommet. La travée centrale était très probablement occupée par un tableau, aujourd´hui disparu et remplacé par une statue en plâtre du Sacré Coeur. Son imposant tabernacle à ailes a conservé son décor de miroirs.

Au cours de la première moitié du 19e siècle, quelques changements interviennent dans cette ordonnance. Une chaire à prêcher est installée (1806), puis un second confessionnal, d´un style plus rustique que le premier. Les trois retables subissent quelques transformations : leurs autels sont remplacés et leurs tableaux supprimés. On réutilise des éléments du 18e siècle dans le décor des gradins et des frises des petits retables. Le cahier de paroisse mentionne l´achat, en 1845, de quatre statues pour « les petits autels » ; elles n´ont pas été retrouvées.

Le chemin de croix, constitué de lithographies coloriées, est béni en 1863. Quelques statues en plâtre - Sacré Coeur, Notre-Dame de Lourdes, Immaculée Conception, Education de la Vierge, saint Joseph - viennent compléter la décoration de l´église.

A partir de 1913, la paroisse est représentée par une nouvelle bannière à l´effigie de saint Martin. Les verrières décoratives, posées au début du 20e siècle, sont l´oeuvre du v errier rennais Emmanuel Rault.

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches, les sculptures portées par l´architecture et les oeuvres déposées dans la tribune. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est ; la verrière occidentale porte le numéro 00.

Bibliographie

  • POCQUET DU HAUT-JUSSÉ, Bertrand. Le mobilier religieux du XIXe siècle en Ille-et-Vilaine. Bannalec : imprimerie Régionale, 1985.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 G
    p. 272
  • TAPIÉ, Victor-Louis, LE FLEM Jean-Paul, PARDAILHÉ-GALABRUN Annik. Retables baroques de Bretagne et spiritualité du XVIIe siècle. Étude sémiographique et religieuse. Paris : P.U.F., 1972.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 191
  • GUILLOTIN DE CORSON, Amédée. Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Rennes : Fougeray, Paris : René Haton.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 4, p. 584-587
  • BANÉAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine. Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1927 ; reprint, Mayenne : Editions Régionales de l´Ouest, 1994.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 2, p. 7-9
  • Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic Editions, 2000. (Le patrimoine des communes de France).

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35G
    t. 2, p. 1356, fig

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005