Malgré de profonds remaniements architecturaux pour transformer l’ancienne église en maison et en magasin, la charpente du XVe reste en partie conservée. Les fermes allient faux-entraits et aisseliers de sections relativement médiocres ce qui fait penser aux charpentes armoricaines de la moitié du XVe siècle. Des analyses dendrochronologiques pourraient confirmer cette hypothèse. Les poinçons longs et les entraits sont décorés de chanfreins et d’arrêts de chanfreins, de bagues renflées ainsi que d’élégies dans ses extrémités à l’endroit où s’insère par tenon-mortaise les jambes de force. Ils associent comme souvent des sections quadrangulaires et octogonales. Néanmoins, le poinçon s’agence sur l’entrait non pas sur une embase comme il est fréquent d’en voir mais sur une section quadrangulaire sculptée de plusieurs bagues renflées. Cette caractéristique d’assemblage semble unique pour le modèle armoricain. La toiture présente une rupture de pente, dû à la présence de coyaux. La charpente voutée de l’abside est quant à elle réalisée grâce à des chevrons formants fermes contrairement au couvrement de la nef qui est conçue par une charpente à pannes et fermes.