La charpente longtemps cachée par un lambris est pourtant un élément majeur du bâtiment de par ses motifs peints. Il est possible qu’ils soient contemporains de la mise en place de la charpente. De tels soins montrent une fois de plus que la charpente devait être à l’origine visible depuis le bas. Les fermes sont équipées uniquement de poinçons cours où viennent s’assembler faux-entraits et aisseliers. Ces derniers s’assemblent au faux-entrait par tenon-mortaise sans système d’embrèvement. Les deux aisseliers sont de cette manière en contact, cet aspect rare pour les charpentes armoricaines se retrouve dans les charpentes de granges du sud de l’Angleterre du milieu du XIIIe siècle. Les arbalétriers ont la particularité de supporter 3 pannes ventrières ce qui est peu fréquent. Les pannes s’insèrent comme habituellement dans des encoches sur le chant externes des arbalétriers mais il est intéressant de signaler que l’encoche la plus haute sur au moins deux fermes est fortement prolongée. Cela s’explique par le fait qu’elle doit laisser passer deux pannes agencées l’une sur l’autre. Des trous d’échelons sont aussi visibles sur les arbalétriers. Les contrefiches de faitage sont réalisées à partir de bois tors. Des « fermes » secondaires ainsi qu’un sous-faitage ont été aménagés a postériori afin d’y installer la voute lambrissée.