La charpente d’apparence massive possède un poinçon court extrêmement réduit. Les jambes de force et les aisseliers sont plaqués au plus près des arbalétriers donnant l’impression qu’il s’agit d’un seul bois. Des coyaux témoignent d’une rupture de la toiture. Les contrefiches soutenant la panne faitière sont d’allures très légères. Il est possible de se demander si ce sont celles d’origine. En effet, les pannes actuelles ne sont pas posées sur les encoches des arbalétriers mais sur des échantignoles fixées sur les échancrures. Le couvrement de la chapelle a donc été remanié sans qu’il ne soit possible d’établir une chronologie. Néanmoins, il est probable que les pannes ventrières aient été réemployées. Une seule photographie concernant la chapelle Saint-Marc a pu être répertoriée. Malheureusement elle ne permet pas d’étudier tous les détails de sa charpente. Ainsi aucun élément ne permet de connaître l’allure des entraits.