Sainte Marguerite.
L’importance donnée au dragon dans les représentations de sainte Marguerite est un signe d’ancienneté en faveur du XVIe siècle. Le monstre retourne vers la sainte une gueule béante mais semble déjà apprivoisé par le miracle. Sainte Marguerite, les mains jointes, sort de la bête en posant le pied gauche sur son dos. Elle est coiffée d’un chaperon, ses cheveux très longs tombent en ondulation sur son manteau agrafé aux épaules. Ce thème à l’iconographie pittoresque est très populaire en Bretagne. La statue repose sur son culot d’origine sculpté, adapté à ses dimensions. (J. Tanguy)
Texte extrait de "Vallée du Scorff", p 58
Enquêtrice à l'Inventaire