Dossier d’œuvre objet IM56006311 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, L'orfèvrerie religieuse de Haute Bretagne du Moyen-Age jusqu'au 19e siècle
Ciboire des malades
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Haute-Bretagne - Josselin
  • Commune Josselin
  • Dénominations
    ciboire des malades

Ce type de ciboire portatif, également appelé custode, apparaît vers la fin du XVIIe siècle et se répand au cours du XVIIIe siècle. Cette forme, la plus répandue au cours du XVIIIe, reprend en miniature celle de la coupe d´un ciboire, posée sur un petit pied mouluré. La simplicité et le caractère presque intemporel de la forme, l´absence de décor, sont la règle courante pour ce type d´objet modeste dont l´usage spécifique est de distribuer la communion aux malades qui ne peuvent se déplacer et assister aux offices. La présence du poinçon de Michel-Eloi Le Tailleur montre aussi qu´un orfèvre de renom, sous l´ancien Régime ne fabrique pas, loin s´en faut, que des pièces de prestige.

Ciboire des malades réalisé en 1756 par l'orfèvre rennais Michel-Eloy Le Tailleur.

  • Catégories
    orfèvrerie
  • Matériaux
    • argent, découpé, repoussé, décor à la molette
  • Précision dimensions

    h = 6,6 ; d = 6 ; pds = 60

  • Inscriptions & marques
    • poinçon de maître
    • poinçon de communauté
    • poinçon de charge
  • Précision inscriptions

    Poinçons (sous le pied) : initiales M et T, une hermine en dessous, une fleur de lys encadrée de deux point couronnée au dessus, maître Michel-Eloy Le Tailleur ; communauté de Rennes, 1756-1758 : lettre H, hermine couronnée au dessus ; charge de Rennes 1756-1762 : neuf fleuronné, une étoile dans l´oeil, une abeille au dessus.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006