L’ensemble du maître-autel, du 18e siècle, rassemble des œuvres de plusieurs provenances ; l’autel-tombeau à élévation galbée porte en son centre un Agneau aux sept sceaux et, dans les angles, deux angelots, de bonne facture, que l’on peut associer aux deux petits anges qui encadrent la croix d'autel du 19e siècle posée sur le tabernacle. Ce dernier est sans rapport avec l’autel - aussi bien dans ses dimensions que dans sa réalisation plus frustre - comme le montre une photographie où il est supporté par le vestige d’autel déposé aujourd’hui dans la chapelle des fonts baptismaux. Les ailes du tabernacle sont occupées par des niches architecturées, séparées entre elles et d'avec le tabernacle par deux colonnettes torses où s’accrochent des rinceaux de vigne ; la frise supérieure, rythmée d’angelots, est surmontée d’une rangée de petits balustres ; chaque niche abrite une figurine ; à gauche : saint Pierre et saint Paul ; à droite : saint Jean et un apôtre non identifié.
(M. - D. Menant)