Dossier d’œuvre objet IM56008933 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Les bateaux du patrimoine
Bateau de plaisance dit Oiseau de Feu, ex Fire Bird X, ex Flamme II, ex Vindilis II
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Collection particulière

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne
  • Commune Auray
  • Lieu de déplacement Commune : Cannes

Bateau de plaisance, de type cotre, construit aux chantiers Camper et Nicholson à Gosport (Angleterre, Hampshire) en 1936-1937 sur les plans de Charles Nicholson à la demande de Ralph Hawkes, du RORC (Royal Ocean Racing Club).

Firebird X, participe dès lors aux courses comme le Fastnet ou la Semaine de Cowes. S'approchant des 12M JI, il est doté d'un confort adapté aux grandes croisières.

Après 1945, il devient la propriété de Hugh M. Crankshaw qui le transforme en yawl puis de J.E. Green. Le voilier continue à participer à des courses et figure en haut des classements.

Entre 1962 et 1973, il appartient successivement à Pierre Cointreau sous le nom de Flamme II, puis Henri Rey, ancien ministre et député de Loire-Atlantique, sous le nom Vindilis II. Il est principalement utilisé en croisière.

En 1973, l'ex Firebird X devient l'Oiseau de feu grâce à son propriétaire Michel Perroud qui le fait de nouveau participer à des régates tout en continuant les croisières après restauration au chantier naval Pichavant.

En 1983, Oiseau de feu coule après avoir rompu ses amarres en rivière d'Auray. Six mois de restauration au chantier Rameau sont nécessaires. En 1989, racheté par Pierre Lembo, l'Oiseau de feu est accueilli au chantier Labbé à Saint-Malo. Le pont en pin est remplacé par du teck, les bordés, varangues et membrures abîmées sont remplacées et les emménagements intérieurs reconstruits dans leur état d'origine.

L’architecte naval Guy Ribadeau-Dumas modifie le gréement (les espars en spruce étant remplacés par du pin d’Oregon).

Dès lors, Oiseau de Feu porte 250 m2 de toile au près et 550 m2 au portant. Après quelques saisons en Atlantique, il retourne en Méditerranée et continue à participer aux régates classiques du circuit.

Son nouveau propriétaire Jean-Philippe L’Huillier (depuis 2007), le fait de nouveau restaurer en 2008-2009.

Bateau de plaisance, de croisière, gréé cotre bermudien.

- coque bordée en teck pour les œuvres vives et en acajou pour les œuvres mortes, le tout sur membrures mixtes acacia et acier .

La restauration des années 1980 a remplacé en teck le pont en pin ; les bordés, varangues et membrures abimées ont été remplacées ; les espars en Spruce sont remplacés par du pin d’Oregon.

Le gréement est modifié pour une voilure de : 250m2 de toile au prés et 550 au portant.

  • Catégories
    patrimoine maritime
  • Structures
  • Matériaux
    • bois
    • teck
    • acajou
    • pin
  • Mesures
    • l : 20,74 m
    • la : 3,96 m
    • l : 14,71 m (coque)
  • Précision dimensions

    Tirant d'eau 2.96 mètres

    Tirant d'air 26.20 mètres

    Déplacement 38 tonnes

    Surface de Voilure au Près 186 m2

    Surface de Voilure au Portant 510 m2

  • Statut de la propriété
    propriété privée, Yacht Oiseau de feu SARL 14 rue Niollon, 13710 FUVEAU
  • Protections
    classé au titre objet, 1992/11/06
  • Précisions sur la protection

    A l'exception d'aménagements intérieurs, du système de propulsion mécanique et des accessoires auxiliaires.

  • Référence MH

Bibliographie

  • BERTHIER, Marc P.G. Portrait de yacht, Oiseau de feu un destin animé in Voiles et Voiliers, n° 325, 1998.

    p.105-111

Périodiques

  • MILLOT, Gilles. Nouvel envol pour Oiseau de feu in Chasse-marée, n°77, 1993.

    p.38-49
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2016