L’intérêt de ce grand logis de la deuxième moitié du 18e siècle réside en partie par le maintien d’un environnement paysager qui lui sert d’écrin. La façade principale dépourvue d’ostentation est rythmée par des travées dont les ouvertures en arc segmentaires forment avec la corniche les seuls ornements visibles.
- inventaire topographique
- inventaire topographique, Communauté de communes d'Evran
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Evran
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Commune
Évran
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Lieu-dit
la Haute Rivière
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Cadastre
1983
G4
460
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Dénominationsmanoir
Du manoir de la Haute Rivière nous ne savons peu de choses sinon qu´il semble habité à la fin du 18e siècle par « Louis Prévost de la Haute Rivière » qui fait appel à la justice en 1793 pour un recel d´effets lui appartenant . Il devient la résidence de la famille Marteville dans la première moitié du 19e siècle. Nicolas Marteville étant le maire d´Evran en 1837. Il s´est distingué pour ses différents prix aux comices agricoles et par son ouvrage sur la tenue des comptes d´une exploitation rurale. Le manoir est entièrement reconstruit et agrandit dans la deuxième moitié du 18e siècle. Il englobe des vestiges du 17e siècle dont certains apparaissent en remplois (portes, menuiseries, cheminée).
(Véronique Orain, inventaire topographique, 2011)
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 18e siècle, 4e quart 18e siècle
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Auteur(s)
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Personnalité :
Prévost de la Haute Rivière Louispropriétaire attribution par sourcePrévost de la Haute Rivière LouisCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
Marteville Nicolaspropriétaire attribution par sourceMarteville NicolasCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
Le cadastre de 1845 présente une organisation typique de manoir avec deux entrées l´une pour le logis du maître des lieux, l´autre pour le métayer. Chacun dispose d´une vaste cour avec jardins attenants. L´hétérogénéité du gros oeuvre constitué de moellons de schiste et de calcaire était vraisemblablement masquée à l´origine par un enduit à la chaux. L´organisation en travées régulières, hormis pour la travée de l´est rajoutée, est ponctuée par des lucarnes qui ont été reconstituées ou rajoutées lors d´une récente rénovation. Quelques lambris d´étage et cheminées du 18e siècle demeurent toujours en place. La métairie située vers l´ouest a été en partie maintenue.
(Véronique Orain, inventaire topographique, 2011)
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Murs
- schiste enduit partiel
- granite moellon
- calcaire
- falun
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Toitsardoise
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Étages1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon couvert
- croupe
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Typologiesplan allongé
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État de conservationrestauré
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Documents d'archives
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A.C. Evran : registre des matrices cadastrales (1845 G parcelles 1076 à 1088 appartenant à Marteville veuve Laurent).
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A.D. Côtes d' Armor : 102 L 87, 29 août 1793. Recel d'effets appartenant à Louis Prévost de la Haute-Rivière.
Photographe à l'Inventaire