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Les maisons et fermes (Mahalon)
Copyright
  • (c) Communauté de communes Cap Sizun - Pointe du Raz

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Cap Sizun
  • Adresse
    • Commune : Mahalon

L’enquête topographique de 2020 sur l’habitat rural de Mahalon s’inscrit dans la continuité d’une enquête réalisée en 1981 par l’Inventaire Général. Des images issues d’une autre campagne photographique qui a eu lieu en 1970 viennent également illustrer ce dossier. Ces deux enquêtes concernent le bâti qui présente les caractéristiques architecturales traditionnelles du Cap-Sizun, c’est pourquoi les constructions postérieures au 1er quart du 20e siècle n’ont pas été prises en compte.

En effet, après les habitations de type transitoire s’étalant de la fin du 19e siècle aux premières années du 20e siècle, à l’image de la ferme étudiée à Kerdrennec datée 1908, les constructions qui se sont élevées ensuite ont rompu sensiblement avec l’architecture locale.

Sur les 98 maisons et fermes repérées lors de ces enquêtes de 1981 et 2020, 7 d’entre elles ont été sélectionnées pour leur caractère représentatif ou exceptionnel et font l’objet d’un dossier individuel.

La comparaison entre le cadastre de 1836 et le cadastre actuel montre que l’implantation des villages et leur structure n’a pas tellement été impacté par les modifications des années 1960. Pourtant, les voies de communication, notamment le réseau des chemins qui reliaient les villages les uns aux autres, a été remanié en grande partie. De nouveaux chemins d’exploitations plus larges, en meilleur état et des voies goudronnées reliant les villages entre eux ou aux axes principaux ont en effet vu le jour au moment du remembrement.

Même si de nombreuses constructions ont émergé entre 1836 et aujourd’hui (notamment autour du bourg) et que de nouveaux villages sont apparus (Kerrest, Ty Gwen ou Le Gourbi par exemple) l’enquête de terrain montre que le bâti ancien est plutôt bien préservé.

Le bâti traditionnel observé à Mahalon concerne en majorité des constructions datant de la seconde moitié du 19e siècle. Cette constatation se base sur le type d’architecture rencontré et les dates portées observées sur les bâtiments. Elle témoigne d’un renouvellement profond et homogène de l’habitat rural qui a eu lieu dans tout le Cap-Sizun à ce moment.

Pourtant, il important de noter que l’habitat antérieur au 19e siècle est bien représenté dans la commune en comparaison avec ses voisines du « Cap Profond ». Ainsi, plusieurs maisons des 17e et 18e siècles ont pu être recensées et étudiées au bourg et à Penanros, Lescran, Lanavan, Roscaradec ou Lohontec.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle

LE HAMEAU

L’habitat de Mahalon est dispersé, en écarts plus ou moins importants implantés de façon régulière sur l’ensemble du territoire communal. Le cadastre de 1836 fait apparaitre que les villages étaient majoritairement composés de moins de 4 feux. Si on prend en compte les manoirs et les moulins à eaux isolés, 20 écarts ne comprenaient qu’un seul foyer, soit presqu’un tiers des villages de la commune. C’est un nombre important en comparaison aux autres communes du territoire. Parmi ces fermes isolées, on peut citer Kerlaouenan, Kersavidour, Kersall, Kereval, Boulen, Kerampiron et Kerlomp. Cette tendance va d’ailleurs en s’accentuant car au moins quatre villages composés de deux feux en 1836 ne présentent aujourd’hui qu’une seule maison d’habitation (Penguel, Poulguidou, Kerdrennec et Bromuel).

Les écarts plus importants, qui comportaient une dizaine de foyers, sont peu nombreux : Lescoat, Keretret, Roscaradec, Kervitam et Larrin. Ce dernier étant le plus important de la commune avec 14 feux en 1836.

MATERIAUX

Le sous-sol de Mahalon est presqu’entièrement granitique. Ce matériau d’extraction locale est utilisé dans la construction des bâtiments.

Le moellon est utilisé pour le gros œuvre (pignons, élévation postérieure, dépendances) et l’usage de la pierre de taille est généralement limité aux chainages d’angles, bandeaux, corniche du toit, souches de cheminées et encadrement des baies. L’usage du moellon enduit était majoritaire sur les façades antérieures des logis.

La pierre de taille, dont l’usage en façade de certains logis et dépendances (puits, crèches à cochon) est assez développé dans les communes de l’ouest du territoire, est ici quasiment absente. Quelques habitations présentant ce type d’appareillage ont été étudiées à Penguel, Lohontec et Lescran.

Le moellon non enduit est de plus en plus visible en façade. En plus des rares maisons élevées en moellons sans volonté d’y poser un enduit, ces dernières décennies ont vu les propriétaires de maisons traditionnelles ôter l’enduit de leur façade dans un but esthétique, motivés par un effet de mode (Kergoderien, Rulan, Roscaradec…)

LA FERME ET SES BÂTIMENTS.

Commune essentiellement rurale, Mahalon est composée principalement d’anciennes fermes. Elles présentent un ensemble de dépendances variées, aux fonctions spécifiques organisées autour d’un logis à étage ou en rez-de-chaussée. La cour est généralement close de bâtiments agricoles, parfois de murs.

L’écurie

Elle est dans la majorité des cas en enfilade du logis. Une porte intérieure sur le pignon qui sépare les deux bâtiments permet d’y accéder rapidement. Cette profonde connexion entre le logis et l’écurie est accentuée par le fait que leur façade présente souvent le même décor.

On peut encore observer à l’intérieur des anciennes écuries non rénovées un pavage en légère pente vers la porte. Ce système permettait une bonne évacuation des purins. Quelques pierres ont été observées sortant de la maçonnerie, à l’intérieur de la dépendance. Elles servaient à suspendre le collier et les éléments du harnachement du cheval.

L’étable

Moins soignée que l’écurie, cette dépendance indispensable pour abriter les vaches et produire le précieux fumier est en moellons et ne porte pas de décor particulier. Elle peut se trouver dans l’alignement principal ou isolée dans la cour formant parfois clôture. Certaines fermes en possèdent plusieurs.

De taille variable, elles ne peuvent pas accueillir plus de deux ou trois vaches dans leur version la plus simple. Leur façade la plus courante présente trois baies : une porte au centre entourée de deux petites fenêtres plus larges que hautes. Elle est rarement enduite. A l’intérieur, très peu d’aménagements sont visibles sinon les quelques trous d’attaches qui étaient disposées dans la maçonnerie. Ces trous sont de petites cavités aménagées dans le mur où l’on coince une pierre allongée.

Les crèches à cochons

Les crèches à cochons de Mahalon, comme celles de tout le Cap-Sizun, sont de petits bâtiments, généralement composés d'un niveau et isolés du logis.

Chaque cochon possède sa propre cellule présentant une porte basse associée à une mangeoire. Elles sont séparées, à l’intérieur du bâtiment, par des cloisons en bois ou faites de pierres dressées. La longueur du bâtiment est déterminée par le nombre de ces cellules. Elles en possèdent généralement 2 ou 3.

L’utilisation systématique d’une mangeoire, dite louarn (renard (?) dans le Cap-Sizun, est caractéristique du pays. L’ouverture, surmontée d’un linteau droit ou en arc surbaissé, permet de verser directement la bouillie au cochon dans sa crèche sans avoir à y rentrer. La nourriture est guidée par une pierre inclinée parfois percée à sa base (Penanros, Rulan) et se déverse dans une auge en pierre incorporée à la maçonnerie et accessible de l’intérieur.

La grange

Ce bâtiment servait à ranger la charrette, le char à banc, divers engins agricoles et éventuellement le pressoir à cidre. Bâti en moellons de granite, il possède une porte charretière rectangulaire dont l’ouverture est en plein cintre pour les plus anciens, puis en arc surbaissé pour finir en arc segmentaire (Toscer, Douard, 1979). On observe également quelques linteaux droits en bois.

La grange peut être intégrée à l’alignement principal comme à Lanavan. Dans ce cas, la porte charretière se trouve en façade. Mais elle est généralement indépendante et la porte charretière se trouve soit sur le pignon (Larrin) soit en façade (Kerdalec, Lescran).

Le fournil, la maison à four

Il s’agit généralement d’un bâtiment aux murs en moellons et toit à longs pans qui accueille un cul-de-four sur l’un de ses pignons (Lanavan, Lohontec, Penguel, Kerlomp…).

Le cul-de-four montre un intérieur soigneusement vouté en pierres de tailles et un extérieur en moellon avec dans certains cas une couverture en mottes de terre sur laquelle pousse la végétation. La gueule du four peut présenter plusieurs formes d’ouverture et se trouve au fond de l’âtre d’une cheminée dans lequel est aménagé une niche qui permettait de récupérer la cendre qui sera réutilisée pour la lessive.

A ce propos, l’arrondi de l’angle sud-est observé sur le fournil remanié de Penguel laisse à penser que celui-ci servaient également de buanderie. Il accueillait très probablement à cet endroit une cuve à lessive (« bib ») se trouvant à proximité immédiate de la cheminée.

Le puits

Associé généralement à une ferme, le puits est soit accolé au logis (Penanros), soit isolé dans la cour (Kerlomp), soit intégré à la maçonnerie d’un bâtiment (Lohontec).

Dans les deux premiers cas, il s’agit majoritairement d’un édicule en moellons de granite de section carrée protégé par un toit pyramidal surmonté d’une sorte de boule plus ou moins ronde (an ado puns, l’aiguille du puits). Généralement le puits extérieur est associé à une auge monolithe utilisée comme abreuvoir posée contre lui ou à proximité.

La troisième configuration est plus rare. Les deux puits de ce type observés sur la commune se trouvent intégrés au mur nord de deux fermes du 18e siècle à Lohontec et Lestrogant. Leur ouverture est tournée vers l’intérieur de la maison.

LES LOGIS

Malgré de nombreuses petites variations, ce qui frappe quand on observe les habitations de la commune, c’est la grande uniformité aussi bien dans l’architecture que dans l’aménagement intérieur, quelle que soit l’époque de construction.

Exceptés un certain nombre d’exemples observés entre autres à Kerrest ou Lescran, le logis est majoritairement exposé au sud. Dans tous les cas, sa fonction d’habitat est bien séparée de la fonction agricole des autres bâtiments.

Les façades postérieures des logis sont rarement percées même si parfois on observe un jour d’escalier. Les façades antérieures, quant à elles, sont très stéréotypées : on peut déterminer trois schémas principaux qui peuvent s’assortir de quelques variantes : la maison sans étage, la maison sans étage avec comble à surcroit et la maison à étage.

La maison à une ou deux pièces en rez-de-chaussée. (44% des maisons recensées)

A Lescran, Stang Irvin ou Roscaradec, on peut observer de petites maisons à pièce unique sans étage appelées penti, soit « maison à un bout ». Il s’agit ici du plus petit type d’habitation présent sur la commune.

Ce « bout » est en fait la pièce commune que l’on retrouve dans toutes les maisons de Mahalon et du Cap-Sizun en général. La famille y mange, se réchauffe et dort. L’élévation de la petite maison sans étage, soit l’élévation de la salle commune du Cap-Sizun au 19e siècle est la suivante : Une porte, une fenêtre qui éclaire la table et un jour qui éclaire l’arrière cuisine. Cette succession de trois baies de taille décroissante se retrouve dans la plupart des logis traditionnels de cette époque de la commune.

Les maisons plus anciennes ne comportent pas le jour qui éclaire l’arrière cuisine et présentent généralement une porte d’entrée en anse de panier moulurée en accolade.

Il arrive que les petits logis sans étage aient deux pièces. Dans ce cas, une autre baie, de la taille de la fenêtre qui éclaire la table est ouverte de l’autre côté de la porte. Cette dernière éclaire un cellier ou un petit débarras. Cette élévation du correspond à la plupart des logis des fermes des 17e et 18e siècles qui n’ont pas été impactées par le renouvellement du bâti du 19e siècle (Penanros, Lohontec, Lanavan…)

La maison à deux pièces en rez-de-chaussée avec comble à surcroit éclairé par des jours. (16% des maisons recensées)

Peu représentatif de l’habitat de Mahalon, ce type de logis ressemble beaucoup au penti vu précédemment. La différence majeure est la hauteur des combles. Le plancher des combles de ce type d’habitation est en effet situé en-dessous du faîte des murs et le volume de comble utilisable est ainsi plus important. Quand des jours d’aération sont ouverts, ils le sont généralement au-dessus des ouvertures du rez-de-chaussée, formant ainsi des travées régulières. (Lohontec, Lestrogant, Boulen…)

La maison à étage carré et généralement deux pièces par étage. (40% des maisons recensées)

Ce type d’habitat est le plus représentatif des fermes du 19e siècle. Le rez-de-chaussée est composé de quatre ou cinq ouvertures : la porte d’entrée au milieu, deux fenêtres qui l’encadrent et un ou deux jours entre celles-ci et les pignons. L’étage, lui, est ouvert en façade par trois à cinq fenêtres. Généralement, dans le Cap-Sizun, il existe deux types d’élévation pour les maisons à étage : les élévations à travées (trois ou cinq) et les élévations en quinconce. Ce deuxième type consiste en une alternance de pleins et de vides : cinq baies au rez-de-chaussée pour quatre fenêtres à l’étage. Une seule maison recensée à Lezivy présente ce type d’élévation sur la commune

A Mahalon, l’élévation à trois travées est le type le plus fréquent, environ trois maisons à étage sur quatre présente cette façade : trois fenêtres sont ouvertes à l’étage au-dessus de la porte d’entrée et des deux fenêtres qui l’encadrent. L’élévation à cinq travées est plus rare et semble être réservée aux fermes les plus importantes (Lescran, Le Penquer…).

Les efforts de symétrie n’aboutissent pas toujours et quelques rares maisons proposent des élévations irrégulières comme à Bromuel par exemple.

Le rythme horizontal des maisons à étage est parfois accentué par la présence d’un bandeau saillant en pierres de taille situé entre les deux niveaux d’habitation, souvent répété sous la corniche du toit (Le Penquer, Lescran, Bromuel...) Les chainages d’angles et encadrements des baies, toujours harpés et en pierres de taille renforcent cette impression de géométrie parfois austère surtout lorsque la façade est enduite.

Les décors

Bien que régularité et fonctionnalisme semblent être les principes qui régissent l’architecture rurale du 19e siècle, certains éléments ornementaux viennent parfois compléter les compositions décrites plus haut.

Les inscriptions gravées au-dessus des ouvertures (nom des bâtisseurs, de leurs enfants ou signes religieux) en sont l’élément le plus caractéristique. Celles-ci, très présentes sur les maisons à étage du 19e siècle sont plutôt rares sur les petites maisons en rez-de-chaussée et les habitations plus anciennes.

On peut aussi considérer comme éléments de décor les corniches du toit et les souches de cheminées toutes deux bien appareillées en pierres de taille et moulurées selon différents motifs.

Les corniches du toit du logis peuvent se prolonger aux dépendances attenantes. Bien qu’ayant la fonction d’empêcher les infiltrations d’eau dans les murs, elles sont également très décoratives qu’elles soient moulurées en cavet (une grande majorité), en doucine ou en quart de rond. Ces corniches sont absentes des habitations antérieures au 19e siècle.

Les souches de cheminées observées sur la commune, quant à elles, proposent plusieurs décors : les plus anciennes présentent une « baguette » au deux tiers de leur hauteur (Lanavan, Lohontec, Roscaradec, Penanros...). Sur les maisons du début du 19e siècle, les souches de cheminées sont coiffées par une corniche moulurée en « talon renversé » alors qu’à partir de la seconde moitié de ce même siècle, celles-ci sont chanfreinées. Elles portent parfois un cadran solaire (Penguel, Kervendal, Larrin…).

On peut également remarquer la présence d’une niche à saint au-dessus de la porte d’entrée de certaines fermes de la commune (Lescran, Kerantum, Kerdrennec…).

En ce qui concerne les logis antérieurs au 19e siècle, on peut noter comme élément de décor les moulures des baies principales comme l’accolade de certaines portes d’entrée et les jambages des fenêtres les plus anciennes (Lescran, Roscaradec).

ÉVOLUTION DE L'HABITAT TRADITIONNEL ENTRE 1981 ET 2020.

Les quarante années d’écart entre les deux enquêtes d’inventaire permettent de mettre en relief certaines tendances concernant l’évolution de l’habitat rural sur la commune.

Outre les restaurations ou les destructions (peu nombreuses) observées en 2020, on remarque que la façon d’habiter une maison traditionnelle a évolué ces dernières décennies - surtout à partir des années 1970 - apportant lumière et augmentation de la surface habitable et ce à des fins de confort.

Amener de la lumière

Même si l’on remarque une tendance à l’agrandissement au courant du 19e siècle, les ouvertures des maisons traditionnelles de Mahalon sont de dimensions plutôt réduites. Ajoutons à cela que pour se préserver de l’humidité et du fait de l’absence de soleil, la façade nord est aveugle.

Le premier constat est que les baies de la façade antérieure ont été de parfois largement agrandies. Le jour ouvert au niveau de l’arrière-cuisine montre maintenant sur certaines maisons des dimensions égales à celles de la fenêtre qui éclairait la table quand ils n’ont pas été transformés en porte ou tout simplement disparu. La fenêtre de la table a également pu être agrandie dans certains cas, ainsi que les fenêtres de l’étage. (Penguel)

Dans le modèle architectural traditionnel, les combles sont aveugles, même si l’on peut remarquer de temps en temps deux jours en pignon pour l’aération. Aujourd’hui, ceux-ci sont habités pour la plupart, surtout dans le cas des penti. La tendance actuelle est donc d’y percer des ouvertures pour apporter un maximum de lumière. Aujourd’hui, la création de lucarnes et de vasistas est devenue courante.

La plupart des maisons ont également vu leurs speurn disparaitre (cloisons en bois délimitant les pièces). Le décloisonnement permet en effet une meilleure circulation de la lumière et donne par la même occasion une impression de volume plus important.

Gagner en volume

La maison traditionnelle du Cap-Sizun a été conçue autour d’une pièce commune destinée à abriter toute la famille qui servait de cuisine, de chambre à coucher, de salle à manger, de salle de bain, etc… Les pratiques ainsi que le mobilier ont évolué et les pièces des maisons se sont spécialisées. L’enjeu depuis des décennies est de trouver dans ces maisons la place pour toutes ces « nouvelles » pièces et nouveaux meubles. Cet enjeu est d’autant plus important lorsqu’il s’agit de maisons élémentaires.

Une première solution consiste à surélever la maison en y ajoutant un étage. Une autre consiste à gagner de la hauteur sous plafond en surélevant le plancher de l’étage (ou l’enlever dans certains cas) ou en décaissant le sol du rez-de-chaussée.

Mais la manière la plus courante et la plus efficace pour gagner du volume et aménager de nouvelles pièces à vivre est de remanier les dépendances agricoles, notamment l’écurie attenante. En effet, lorsqu’elle a été remaniée, cette dépendance est aujourd’hui majoritairement transformée en cuisine. Placards, éviers, table à manger, lave-vaisselle ont remplacé ici les stalles, auges à piler la lande et animaux.

Les crèches à cochons, du fait de leur petite taille, peuvent servir de débarras ou d’atelier. Les granges et étables sont plus volumineux. Certains d’entre eux sont même devenus des habitations à part entière : résidences principales secondaires ou gîtes ruraux.

  • Toits
    ardoise
  • Murs
    • granulite pierre de taille
    • granulite moellon
    • granulite moellon enduit
  • Décompte des œuvres
    • repérés 98
    • étudiés 8

Annexes

  • Enquêtes de 1977-1978, 1980-1984
Date(s) d'enquête : 1983; Date(s) de rédaction : 1984, 2020