Selon l’abbé Corentin Parcheminiou, le vocable de Saint-Pierre sous lequel est placé la chapelle renvoie à une époque « relativement » récente. Pour lui, le nom du village dans lequel elle se dresse : Lohontec (anciennement Lanhoantec) renvoie au saint local, patron de la chapelle primitive, Hoantec.
Les deux dates relevées sur les murs de la chapelle signalent deux époques principales de construction. La majeure partie de l’édifice a été bâtie au milieu du 16e siècle (date portée sur l’arc diaphragme qui sépare la nef du chœur : 1552) mais le pignon occidental et probablement le clocheton ont été reconstruits en 1718 (date portée au-dessus de la porte).
Vendue comme bien national en 1795, elle servit dans les années 1930 de « chapelle de secours pour le catéchisme » (Parcheminou, 1931). A cette époque, elle sert de but aux processions liturgiques et possède son propre pardon le dernier dimanche du mois de Juin. Ce dernier a toujours lieu en 2020.
La croix monumentale qui lui est dédiée date également du 16e siècle bien que le fût et le croisillon (plus modernes) montrent la date de 1891. Notons qu’aucune fontaine Saint-Pierre n’a été observée ou évoquée lors de l’enquête de terrain.
Chargée d'études à l'Inventaire