Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rennes Métropole - Guichen
  • Commune Laillé
  • Lieu-dit Calliorne (la)
  • Cadastre
  • Dénominations
    manoir
  • Parties constituantes non étudiées
    édifice agricole, jardin, chapelle

Un ancien manoir est mentionné dès le 15e siècle, probablement sur un ancien site de motte dont le cadastre de 1832 conservait des douves au tracé elliptique à l'ouest de la cour. L'habitation actuelle fut reconstruite au 17e siècle sous la forme d'un logis de retenue partagé entre le propriétaire du fief et le fermier. Elle fut remaniée aux 18e et 19e siècles. A cette période, de nouvelles fenêtres et des appentis ont été ajoutés aux extrémités nord-est et sud-est des pavillons latéraux.

Sur le pavillon sud, un blason serait en partie celui de la famille Chouart, détentrice du domaine au 17e siècle. Ces armoiries se lisent, à gauche : De gueules à la bande d'argent, chargée de trois chouettes de sable, membrées et becquées de gueules et accompagné de deux filets d'or. (famille Chouart), à droite : trois têtes de bélier, (famille de la Belinaye?)

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle
    • Secondaire : 18e siècle, 19e siècle

Le manoir de la Caliorne est construit en schiste et granite. L'édifice se compose d'un corps principal avec rez-de-chaussée et étage carré. Il est flanqué de deux pavillons qui occupent la moitié de la largeur du logis central, l'autre moitié étant occupée par des appentis. Le tout placé sur un axe nord-sud. Cette construction ambitieuse est couverte de grandes toitures à croupe en ardoise.

La façade principale, du coté de la cour à l'ouest, montre un nette différenciation entre le rez-de-chaussée, bas de plafond et initialement peu ouvert et l'étage percé de hautes portes fenêtres à garde corps de ferronnerie. La façade est a conservé une ancienne porte haute d'origine qui permettait un accès direct depuis le 1er étage au jardin. Ces dispositions correspondent très probablement à un logis partagé entre les propriétaires, vivant à l'étage, et les fermiers qui occupaient le rez-de-chaussée. Deux anciennes dépendances agricoles formant ainsi une cour semi-fermée confirment cet usage mixte des lieux, correspondant à une maison de retenue.

Le côté est était réservé au jardin des propriétaires. Il s'y trouvait également une chapelle qui était aussi accessible depuis l'extérieur de la clôture.

Deux tours basses circulaires purement symboliques au devant du pignon nord du logis marquaient l'entrée du propriétaire qui pouvait accéder directement à l'étage du logis depuis le jardin.

(Jean-Jacques Rioult, inventaire topographique, 2017)

  • Murs
    • schiste
    • granite
    • calcaire
    • appareil mixte
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
    • moellon
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • toit conique
    • croupe
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit
  • État de conservation
    remanié
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • armoiries
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Annexes

  • Etude d'inventaire sur le canton de Guichen, 1967 :
Date(s) d'enquête : 1967; Date(s) de rédaction : 1968, 2016
Articulation des dossiers