Église primitive constituée d'une nef de la limite du 14e siècle 15e siècle à chevet plat. L'église actuelle a été fortement remaniée au 19e siècle. Le chœur a été agrandi par une abside à pans coupés entre 1854 et 1856 par l'entrepreneur Jourdin, puis le transept, la nef et la tour ont été repris en 1886 suivant les plans d'Aristide Folie (dates et attributions par travaux historiques).
Autrefois, l"église de Parigné se composait d'une nef à chevet droit, accostée au nord d'une petite chapelle prohibitive à la seigneurie du Sollier qui fut unie en 1607 à celle de Parigné : cette chapelle a disparu. Les armes des seigneurs de Parigné se lisaient au 16e et au 17e siècle sur une litre et sur les vitres de l'église. Leur enfeu était dans le chœur. Les seigneurs de la Villegontier et ceux du Boisguy en possédaient aussi dans la nef.
L'église de Parigné conserve de sa construction primitive, au 15e siècle, la nef et le clocher. Le reste de l'édifice est modifié au 19e siècle, une première fois en 1854-1856 par Jourdin, architecte et entrepreneur actif dans le pays de Fougères, qui reconstruit le chœur et le transept. En 1886-1888, l'architecte Folie continue les travaux en reprenant la nef dans le style gothique d'origine. Le riche mobilier, offert par la famille de La Villegontier, est enlevé du chœur dans les années 1960, en raison de la tendance à l'austérité du goût de l'époque.
Photographe à l'Inventaire