L'enrichissement de la fabrique paroissiale de Saint-Thélo aux 17e et 18e siècles se traduit par la reconstruction, l'embellissement, puis l'agrandissement de son église. Cet enrichissement est lié à la prospérité toilière et aux initiatives de quelques marchands de toiles. Ces derniers sont les principaux bénéficiaires du commerce des toiles de lin, et bien qu’ils investissent principalement dans l’architecture domestique, ils participent également aux chantiers paroissiaux dont la croix de cimetière fait partie.
Ce dossier a été ouvert par Jean-Pierre Ducouret dans le cadre d’une enquête topographique menée en 1996, puis réinvesti par Valentine Guillevic lors d’une enquête thématique sur les patrimoines liés à l’histoire toilière en 2022.
Sieur de la Ville-au-pré à Saint-Thélo, marchand de toile au début du 18e siècle.