Le puits de Vau Gouellon est signalé pour la première fois dans un aveu du Guémadeuc du 17e siècle, comme point d'eau utile aux marins. La maison de Mathurin Legallays ou "les Celliers Vau Gouellon" correspondait à la partie est du plan de 1772, dite des Hamonet. En 1785, cet ensemble était constitué par les n° 2429 (Perrine Hamonet), 2429 bis (François Haudrère), 2430 (François Hourdin) et 2430 bis (Julien Hamonet). Ces bâtiments se situaient à l'emplacement du bâtiment, jouxtant le café restaurant actuel appelé "Zef", en arrière des deux maisons : "Ar Gwall Amzer" et n° 60, quai des Terre-Neuvas. Acte du 10 juin 1614 : Acte par lequel, le seigneur du Guémadeuc quitte (donne quittance) à sire Jean Girard, sieur de la Varenne, de 2 sols monnaie et un chapon de rente, qu'il devait comme ayant de Guyon Dobet, sur "une maison et pourprix, qu'on appelle "les Celliers Vau Gouellon", située au havre de Dahouët, lesquels 2 sols monnaie sont à déchoir sur 3 sols monnaie de rente due à la seigneurie, parce que le puits qui est au derrière de cette maison du Vau Gouellon sera commun à tous les voisins, mariniers et habitants du dit havre et aux autres vassaux, même les étrangers mariniers, auquel puits ils pourront tirer de l'eau, tant de jour que de nuit. Reste dû 12 deniers monnaie (AD 22, 1 E, F° 399-401). Un aveu du 8 novembre 1697 cite de nouveau dans le cadre d'une vente le puits, au bout d'une petite voie, joignant le rivage de la mer (AD 22, 1 E 3460, f°399-401). La présence de ce puits est attestée sur le cadastre de 1811 en N°D-863 : Alexis Barbedienne, marin au Val-André et sur le cadastre de 1841 en E 1ère feuille N°E-59, appartenant à Joseph Cardin. Le puits est situé en limite de propriété et d'un chemin de passage (venelle pour le passage des vaches à l'étable, et ancien sentier douanier qui menait au plateau des Guettes, lorsque l'escalier de l'oratoire n'existait pas encore), dans la propriété de la petite fille du marin, armateur Ernest Durand, sur le port de Dahouët. En 1920, une pompe mécanique permettait de tirer l'eau de ce puits, toujours en parfait état.