Des postes de surveillance furent installés le long des côtes au cours des 17ème, 18ème et 19ème siècles afin de prévenir les attaques anglaises. Le corps de garde ou fort du Dourven avec sa réserve de munitions date du 18ème siècle (1726) ; il faisait partie du système de défense des côtes, associé à une guérite (témoignage de Grenier, gardien du 21 juillet 1809). Un autre corps de garde existait sur la côte de Malabri au lieu-dit "Kos Ti Gward", visible sur le cadastre de 1848. Il fut détruit par les soldats allemands lors de la seconde guerre mondiale qui ont construit à la place un blockhaus, aujourd'hui enfoui sous la végétation. Un autre corps de garde sur la pointe de Beg-ar-Fourn servit de cible à l'armée allemande, dont il ne reste aujourd'hui que les fondations.
- inventaire préliminaire, Trédrez-Locquémeau
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Communes littorales des Côtes-d'Armor - Plestin-les-Grèves
-
Commune
Trédrez-Locquémeau
-
Lieu-dit
le Dourven
-
Cadastre
1848
A
1
;
1999
A1
1148
-
Dénominationscorps de garde
-
Vocablesfort du Dourvin
-
Période(s)
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
-
Dates
- 1726, daté par travaux historiques
Corps de garde à deux pièces construit en granite et schiste. Il comprend une pièce d'habitation rectangulaire de 6 mètres de longueur sur 5 mètres de largeur (comportant au pignon ouest une cheminée) et une pièce secondaire présentant un décrochement de 3 mètres sur 3, servant de magasin à poudre. La toiture à deux pentes est couverte de schiste et le couvrement de l'espace intérieur est formé par une voûte en berceau plein cintre. Le bâtiment a une hauteur de 250 cm ; il est pourvu d'une ouverture au nord de 65 sur 100 cm (fenêtre) et de deux ouvertures (portes) au sud de 80 sur 180 cm. Accolée au pignon ouest, une guérite circulaire couverte en pierre de 180 cm de diamètre extérieur, munie de 3 ouvertures du type meurtrière de 40 sur 30 cm, avec une porte de 170 sur 55 cm, est construite avec les mêmes matériaux que le corps de garde.
-
Murs
- granite
- schiste
- moellon sans chaîne en pierre de taille
-
Toitsschiste en couverture
-
Étagesen rez-de-chaussée
-
Couvrements
- voûte en berceau plein-cintre
-
Couvertures
- toit à deux pans
-
État de conservationbon état
-
Statut de la propriétépropriété du département
-
Intérêt de l'œuvreà étudier
Cet ouvrage de défense militaire est à conserver. Il mériterait un panneau d'interprétation, qui renverrait aux différents ouvrages de ce type, qui jalonnent la côte, depuis le Cap Fréhel jusqu'aux limites ouest du département, avec une mise en réseau (plan d'interprétation).
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
Bibliographie
-
SALLIER DUPIN (DE), Guy. La mer et la révolution dans les Côtes-du-Nord. Saint-Brieuc : Les Presses Bretonnes, 1992.
p. 114