La chronologie des oeuvres repérées est comprise entre la fin du 15ème siècle et la 1ère moitié du 20ème siècle. On notera la relative importance des oeuvres issues de la production architecturale de l'époque moderne (16ème-18ème siècles) dans le voisinage immédiat de l'église paroissiale. La présence humaine au bourg de Saint-Michel-en-Grève est attestée dès l'époque gallo-romaine. En 1867 et 1869, de fortes marées mirent effectivement au jour les vestiges de deux bains gallo-romains dans le mur de soutènement du cimetière. Le nom du bourg, résultant de l´association du vieux breton « Lok », signifiant « lieu consacré », et du nom de l´Archange saint Michel, atteste une création qui ne peut-être antérieure au 11ème siècle. Il fut le siège d´un prieuré-cure jusqu´à la Révolution dont les origines sont probablement liées à la présence des moines de l´abbaye du Mont-Saint-Michel sur la Lieue-de-Grève à partir de la fin du 11ème siècle. Théâtre de deux foires importantes, le 14 septembre et les 17 et 18 octobre, relais de diligence et siège d´une juridiction, le bourg était un centre commercial actif dès l´époque moderne. A partir de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle, le développement de la villégiature balnéaire et la mise en service de la ligne de chemin de fer Plestin-les-Grèves-Lannion contribuèrent à renforcer ce dynamisme commercial. Jusque-là principalement concentré autour de la place du Martray et de l´église paroissiale, le chef-lieu communal se développa dans un premier temps le long de l´actuelle rue de la Côte des bruyères, puis dans un second temps sur les hauteurs le long de l´actuelle route de Bellevue (de Pont-ar-Roscoat vers l´ancienne gare).