Les anciennes pêcheries en pierres d'Erquy (dénommées "écluses") sont situées à la plage du centre, aux Hôpitaux et autour de l'îlot Saint-Michel (appelé Roche au Naye). Cependant, l'orientation des courants a été modifiée lors de la construction du nouveau port d'Erquy et ce changement d'ordre géomorphologique a provoqué l'ensablement des pêcheries et de l'ancien port. Sur l'îlot Saint-Michel (la Roche-au-Naye), les moines de l'abbaye de Saint-Aubin avaient installé avec l'aide des habitants des Hôpitaux plusieurs pêcheries, dont on peut encore apercevoir les vestiges de chaque côté de l'îlot : 2 à l'ouest et 3 à l'est. L'abbaye disposait de concessions accordées par les seigneurs de Lamballe depuis le 1er quart du 14ème siècle (AD 22 H 378). Des pêcheries seigneuriales existaient à cette époque au port d'Erquy et à la Bouche, au Val Godenet, celle-ci affermée à un certain Thomin Godenet (appelé "vau Godeneu" sur le cadastre de 1785, entre la Falaise et la pointe des "Sables des Roseaux", alors en Pléhérel). La seigneurie de Lamballe possédait au 17ème siècle des pêcheries à la pointe de la Houssaye (enclos du rocher) et à Follet. Au 18ème siècle, les pêcheries passent sous le contrôle de l'Amirauté de Saint-Brieuc. Elles deviennent collectives et prennent le nom d'"écluses". L'inspecteur des pêches Le Masson du Parc signale dans son enquête de 1726 la présence de 11 parcs de pierre le long du littoral d'Erquy (AD 22 H 378). Le Plan Terrier du Penthièvre (1785) indique l'emplacement des écluses de pierre à Follet, à la Houssaye et au Goulet. Au cours de la seconde moitié du 19ème siècle, la pêcherie dite de Follet ou de Bernard, aux Hôpitaux, fut concédée par Françoise Dagorne à Marie-Thérèse Dagorne, sa nièce, par acte notarié. Cette écluse lui fut concédée à titre gracieux et temporaire par l'administration de la marine.
- inventaire préliminaire, Erquy
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communes littorales des Côtes-d'Armor - Pléneuf-Val-André
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Commune
Erquy
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Lieu-dit
les Hôpitaux,
Ilot Saint-Michel,
la Bouche,
Follet,
le Goulet,
la Houssaye
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Cadastre
Domaine public maritime ;
plan terrier du Penthièvre
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Dénominationsvivier
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Précision dénominationPêcheries traditionnelles
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Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
Les pêcheries traditionnelles sont façonnées avec des pierres et des galets trouvés sur les lieux mêmes, sans liant mais avec une disposition en "palis", assemblés en rangées selon un triangle ouvert (sans base), dont la pointe est dirigée vers le large, ou selon un arc de cercle, formant une cuvette avec un étroit dévidoir, permettant à l'eau de mer de s'évacuer lentement, en formant un "piège" à poissons. La hauteur de ce mur n'excède pas 1 mètre.
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Murs
- pierre
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Statut de la propriétépropriété de l'Etat
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Intérêt de l'œuvreà étudier
Les pêcheries de l'îlot Saint-Michel, remarquablement conservées, en particulier celles avec les pierres levées, sont à étudier.
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
Documents d'archives
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AD Côtes-d'Armor : Plan terrier du Penthièvre, 1785, 1 E 494.