L'aciérie électrique de Saint-Brieuc est fondée en 1928. Elle est reprise en 1936-1937 par les Aciéries de Sambre et Meuse, un groupe venu du Nord. Spécialisée dans le blindage des chars, elle se développe rapidement. En mai 1940, elle est la deuxième entreprise des Côtes-du-Nord avec 492 employés. En 1942, elle fusionne avec les Usines et Aciéries de Feignies (59). L'eau est fournie par un étang proche que possède l'usine. En 1958, pendant un mois, l'usine abaisse d'un mètre le niveau de l'étang de Robien pour effectuer des réparations urgentes à la station de pompage. En 1960, l'entreprise est autorisée à dériver le ruisseau du Pas Houha ou de Gouédic qui passe au milieu de son terrain, afin de permettre une extension de l'entreprise. En 1995 sa fusion avec Manoir Industries la fait rentrer dans un des premiers groupes européen de fabrication des métaux. L'usine fabrique notamment des aciers et fontes blanches moulées résistant à l'usure par abrasion pour les broyeurs de pierre utilisés dans les carrières. En 1940, sous l'effet de la politique d'armement, elle employait 492 personnes. L'usine emploie actuellement 280 personnes.
- patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel de l'arrondissement de Saint-Brieuc
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Arrondissement de Saint-Brieuc - Saint-Brieuc
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Commune
Saint-Brieuc
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Adresse
82 rue Jules Ferry
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Dénominationsaciérie
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Précision dénominationSambre et Meuse, puis Manoir Industries
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Parties constituantes non étudiéesbureau, atelier de fabrication, laboratoire, conciergerie
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1928, daté par tradition orale
Le site est organisé de part et d'autre d'un grand espace de circulation. D'un côté de trouvent les bureaux et le gardiennage et de l'autre les ateliers de production. Tout au fond, un peu à l'écart, se trouvent le laboratoire et les salles où s'effectuent les contrôles des pièces produites. La partie consacrée à la production est constituée d'une série de grandes halles accolées qui forment de vastes espaces de travail. Les bâtiments les plus anciens, qui remontent vraisemblablement à l'origine du site, comprennent un grand bâtiment carré et quatre halles contigues. Ils présentent une unité architrecturale. Ils sont en parpaing de béton à ossature en béton armé. Ils ont tous un toit à longs pans surmonté d'un lanterneau pour l'évacuation des fumées, couvert en tôle ondulée. Le bâtiment carré qui fait l'angle présente sur deux de ses côtés deux hautes ouvertures encadrées de béton armé. Les trois halles qui le jouxtent présentent la particularité de présenter extérieurement une arcade voûtée. Une symétrie s'observe dans l'organisation des ouvertures, la partie centrale étant aveugle. Celle du fond est plus simple, sans lanterneau et présente une ouverture sur toute sa largeur. Derrière ces bâtiments, on observe une série de halles perpendiculaires, dont une au moins semble ancienne. Les plus récentes sont construites en tôle ondulée.
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Murs
- béton
- essentage de tôle
- enduit
- béton armé
- parpaing de béton
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Toitstôle ondulée
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Étagesen rez-de-chaussée
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Couvertures
- toit à longs pans
- lanterneau
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Énergies
- énergie électrique
- achetée
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents d'archives
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AD Côtes d'Armor. Série S ; sous-série 84 S : 84 S 61. Service hydraulique. Versant de la Manche. Bassin du Gouet. Le Gouédic, ruisseau de Carpont et afflents, 1842-1959.
Bibliographie
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Christian BOUGEARD "Saint-Brieuc d'une guerre à l'autre (1914-1945)". Histoire de Saint-Brieuc et du pays briochin, ed. Privat, Toulouse, 1991.
p. 225
Machine à corriger (presse)
Adresse : 82 rue Jules Ferry
Machine à réaliser des essais mécaniques (machine d'essai de traction)
Adresse : 82 rue Jules Ferry
Machine à fraiser n° 4 (fraiseuse)
Adresse : 82 rue Jules Ferry
Machine à usiner par abrasion n° 1
Adresse : 82 rue Jules Ferry
Machine à meuler n° 2 (affûteuse)
Adresse : 82 rue Jules Ferry
Machine à séparer physiquement (cabine de décochage)
Adresse : 82 rue Jules Ferry
Machine à fraiser n° 1 (fraiseuse)
Adresse : 82 rue Jules Ferry