En 1839, fut terminée la construction de la fontaine de la Croix du Sillon (disparue aujourd'hui) qui avait été commencée en 1836. Cette fontaine fut très utile au moment d'une grande disette d'eau. 20 fontaines, puits et lavoirs ont pu être repérés sur la commune de Saint-Jacut-de-la-Mer sur les 26 édicules liés au circuit de l'eau, recensées en 2007 par l'association "Les Amis du Vieux Saint-Jacut". Cependant, certains de ces édicules ont complètement disparu. Les oeuvres suivantes ont été repérées sur le cadastre, légendé par cette association : - la fontaine Bourget (1), disparue - le lavoir de Giblaine (2) - la fontaine des amoureux (3) - la fontaine de Vauvert (4) - la fontaine du Dit (5) - la fontaine du Binet (6), fermée - la fontaine Morvouse (7), disparue - la fontaine du Chemin du Pré Brun (8) - la fontaine et le lavoir de Villeneuve (9) - la fontaine en limite de Trégon (10) - la fontaine de la rue du Biord (11) - la fontaine des Marais (12), disparue - le puits de la Manchette, puits biblique (13) - la mare à Philippe (14), lavoir disparu - le lavoir de la Pissotte (15), disparu - la fontaine aux rats ou petite Pissotte (16) - la vieille fontaine de la Noë (17), disparue - la fontaine de la Place Landouar (18) - la Maison du Puits (19) - la fontaine de la rue de Giraud (20) - le puits de Pisse-Près (21) - la fontaine ou puits de Mirette (22) - le puits de Bel Air (23) - la puits de la famille Mahé (24) - la fontaine de la Vieille église (25) - le lavoir de Rougeret, disparu (26). A partir d'un premier repérage de 20 édicules, dont la datation est comprise entre le 19ème siècle et le 1er quart du 20ème siècle (datation peut-être plus ancienne), les quatorze oeuvres suivantes ont pu être étudiées dans le cadre de l'inventaire : - la fontaine du Dit, le puits de Pisse-Près et sa pompe à eau, la fontaine Mirette, la pompe à eau de la rue de Giraud, le puits de Bel Air, le puits du Pré Brun, la fontaine et le lavoir de Villeneuve, la fontaine de Vauvert, la fontaine aux Rats, le puits du Ruet. Le puits de Grande Roche, construit par les carriers au cours du 19ème siècle, avant que ceux-ci ne s'installent dans l'îlot de la Colombière, il a été comblé avec des pierres (sources orales). Le puits situé devant l'ancien cimetière a aussi disparu. De nombreux puits sont situés dans la cour d'enceinte et à l'intérieur des maisons. D'autre part, certains puits ont été remaniés et supportent en fronton une niche destinée à recevoir une statuette, avec une fonction votive, qui reste encore à étudier. Il nous faut préciser que la plupart des fontaines et des puits sont concentrés sur la partie nord de la presqu'île, au village, et dans une moindre mesure dans l'écart du Biord, soit au sud de la commune. En effet, en période de sècheresse, la dernière fontaine à donner de l'eau, était celle de la beaussais en Trégon. Selon la tradition orale, les fermière des Ebihens étaient contrainte d'envoyer ses bêtes jusque là. Les lavoirs sont proches du rivage lorsqu'ils n'ont pas été comblés (Pissotte et Manchette). La présence de nombreuses et abondantes sources dans le bourg de St-Jacut, a permis d'associer une pompe aspirante et refoulante aux différents puits et ainsi de constituer des bornes-fontaines. Ces équipements ont été utiles pour la population locale, en attendant l'adduction d'eau potable sous pression, grâce à l'implantation d'un château d'eau en 1934 sur le tertre de la Ville-Manuel. On peut encore constater aujourd'hui que les pompes à bras sont nombreuses sur le territoire de la commune. Ces bornes et ces pompes à eau sont devenues progressivement obsolètes et en mauvais état de fonctionnement, cependant, les puits et les fontaines ont été bien conservés et méritent d'être sauvegardés et mis en valeur (en particulier le puits biblique de la Manchette).