• inventaire préliminaire, Saint-Jacut-de-la-Mer
  • étude d'inventaire, Projet de Parc naturel régional Rance-Côte d'Emeraude
Cabane de surveillance des parcs à huîtres, Ilot de Petite Roche (Saint-Jacut-de-la-Mer)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communes littorales des Côtes-d'Armor - Ploubalay
  • Commune Saint-Jacut-de-la-Mer
  • Lieu-dit Ilot de Petite Roche
  • Cadastre non cadastré (Domaine Public Maritime)
  • Dénominations
    cabane
  • Appellations
    cabane de "Jeanne des Parcs"

Totalement fondue dans le paysage, à l’ouest de la pointe du Chevet à Saint-Jacut-de-la-Mer, dominant le chenal du Guildo sur l’îlot de la Petite Roche, cette cabane serait celle de Jeanne Lijour, épouse de Jean Aubin, appelée « Jeanne des Parcs ». De ce guet rudimentaire mais bien caché, elle aurait surveillé ses propres installations conchylicoles à la fin des années 1870. En 1884, la cabane est néanmoins mentionnée dans un état précaire : « La toiture n’existe plus ni la devanture qui était en bois. Les deux cotales ont besoin de réparation. »

[Véronique Orain, étude d'inventaire topographique, 2022]

La cabane de surveillance des parcs à huîtres situés entre l'îlot de Grande Roche et celui de petite Roche, est datée du 3e quart du 19ème siècle. Elle est attribuée dans la tradition orale à sa locataire à la fin du 19ème siècle, Jeanne Aubin, dite 'Jeanne des Parcs', qui vécut dans cette petite masure, pour surveiller les concessions ostréicoles qu'elle gèrait pour le compte de Monsieur de Tournemine.

Ce bâtiment est attesté en 1884 par l'administration des Ponts et Chaussées, qui en a dessiné le plan, avec un autre projet privé de construction d'une seconde cabane sur l'îlot de Grande Roche, pour le compte du pétitionaire Alphonse Martin, nouveau concessionnaire de ces parcs. Sur le plan dessiné par l'ingénieur, celui-ci commente le fait que la cabane a besoin de réparations, que la toiture et la devanture en bois n'existent plus et que la maçonnerie est réalisée avec un mortier en chaux hydraulique. La date de construction de cette cabane est donc antérieure à 1884.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle

Le petit bâtiment, actuellement à l'état de ruines, couvre une surface de 15 m2 avec la plateforme sur laquelle il est édifié. Il mesure sur plan, 3, 20 m de longueur sur 2, 20 m de largeur. Une ouverture est située au Nord. La façade Ouest a disparu, la façade Est s'appuie sur le rocher naturel. L'ensemble n'a pas de toiture.

  • Murs
    • granite moellon
  • État de conservation
    désaffecté, vestiges
  • Techniques
    • maçonnerie
  • Mesures
    • l : 320
    • la : 220
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Cette cabane de surveillance des parcs est à étudier et à interpréter comme "architecture témoin" de l'activité ostréicole traditionnelle et de la mémoire de "Jeanne des Parcs", dont le souvenir est resté ancré dans l'histoire de la collectivité. Le bâtiment mériterait une restauration qui permettrait une autre utilisation contemporaine (par ex. comme observatoire ornithologique).

Documents d'archives

  • AD Côtes d'Armor. Série S ; sous-série Suppl. 179. Plan d'une concession ostréicole, 1884.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : Série S ; sous-série Suppl. 179

Périodiques

  • BRISOU, Dominique. Huîtes et moules à Saint-Jacut. Saint-Jacut, n° 43, juin 2003.

    p. 7

Documents audio

  • AUBIN, Pierre, GOUPIL, Roger. Témoignage oral sur les pêches côtières. Saint-Jacut, 15 février 2008.

    Témoignage
Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2008, 2022