La pêcherie de l'Île Maudez, datée du 15ème siècle, est certainement liée à la présence monastique sur l'île. En 1827, cette importante pêcherie était cadastrée sur la parcelle n° A 533 du cadadastre napoléonien. Cette pêcherie a pu être utilisée plus tardivement selon le tradition orale par les cultivateurs qui venaient régulièrement à l'île Maudez, en particulier à l'usage de 'parcs à ormeaux'.
- inventaire préliminaire, Lanmodez
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communes littorales des Côtes-d'Armor - Lézardrieux
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Commune
Lanmodez
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Lieu-dit
l' Île Maudez
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Cadastre
1827
A
533
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Dénominationsréservoir
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Période(s)
- Principale : 16e siècle
La pêcherie de l'Île Maudez est de grande superficie, avec une premier bassin orienté Nord-Sud et un 2ème bassin beaucoup plus étroit vers le Sud. Le barrage supérieur Nord est long d'environ 50 mètres avec une hauteur actuelle de 1, 50 mètres. Son pertuis est encore visible, qui s'ouvre vers le sud-Ouest. Le fond est sablo-vaseux et comblé en partie de cailloux. La partie Ouest Est donne sur l'Île Maudez et son barrage naturel de rochers assez hauts. La partie Sud-Ouest de la pêcherie, montre un couloir que se réduit progressivement. On distingue encore assez nettement le barrage Sud de la pêcherie. La pêcherie est recouvrante après 2 heures, 2 heures 30 de flot à grande marée. Elle est accessible en morte-eau depuis l'Île Maudez mais elle n'est accessible depuis la côte que pendant les périodes de vives eaux. Par ailleurs, de nombreuses lignes de rochers ont pu être repérées, qui étaient utilisées encore récemment pour des filets de barrage. Les cordons de galets naturels offrent aussi des cuvettes naturelles, formant des pièges à poissons. Des vues verticales ont été prises en 1989 par Loïc Langouët du groupe de recherche sur les pêcheries bretonnes (AMARAI), qui ont permis de retrouver les limites du biez et tous les emplacements des barrages. En août 2007, .M. Le Quellec, par ses observations, a permis de déterminer le niveau de base du barrage occidental et d'avoir une idée précise du seuil du pertuis, soit + 3, 70 m au-dessus du niveau zéro du SHOM. Le premier barrage A est donc antérieur au barrage B, empierré, qui figure sur le cadastre de 1830. Le biez de cette pêcherie a manifestement connu une phase d'agrandissement depuis sa création.
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Murs
- pierre
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État de conservationinégal suivant les parties
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Collection particulière
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
Bibliographie
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LE QUELLEC, Jean-Marie. Des pêcheries monastiques insulaires en Bretagne. In Bulletin de l'A.M.A.R.A.I., n° 21, 2008.
p.64
Documents figurés
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AD Côtes-d'Armor : 4 num 1/22. Plan par masse de culture de 1827.
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