La papeterie du moulin de Buhulien n'apparaît qu'en 1828 dans les statistiques sur l'activité des papeteries. A cette date, 10 ouvriers y travaillent pour un salaire d'1,25 F par jour. Il y est produit 2 150 rames de papier blanc à 7 F la rame. Le moulin contient une cuve.
En 1836, le recensement de Buhulien indique Yves Marie Fortuné Le Monnier, fabricant de papier avec sa femme, ses enfants et 7 ouvriers ou domestiques.
En 1843, un an après le décès de cet homme, la fabrique n'emploie plus que deux hommes et une femme. Ils y fabriquent 1 300 rames de papier bulle à rayures, vendu 2 F la rame, à partir de 10 tonnes de tissu rayure et 3 tonnes de grosse toile. Lors du recensement de 1846, la famille Le Monnier n'habite plus le moulin.
L'un des papetiers du moulin, Gabriel Guével, y travaille de 1836 à 1848, date à laquelle il est qualifié de "papetier en chef" lors du recensement de 1848. Trois autres personnes y travaillent également : Yves Gorju (ou Le Gorju), la femme de celui-ci, Catherine Ropars et Françoise Laurier.
Lors du recensement de 1851, aucun papetier n'est mentionné dans la commune de Buhulien. Un couple de meuniers, Louis Morin et son épouse Marie-Louise Hamon, y font tourner la roue.
En 1860, un nouveau fabricant de papier est mentionné dans les statistiques industrielles de Lannion.
Le moulin est converti en minoterie, puis en teillage de lin (?), puis en tannerie. Une photographie du moulin (non datée), prise depuis la rive opposée, au niveau du déversoir, montre le bâtiment à double pignon avant l'aménagement des parois à claire-voie.
géomètre en chef