Dossier d’œuvre architecture IA22132208 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes de Dinan
Manoir de Landeboulou (Lanvallay)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
  • Commune Lanvallay
  • Lieu-dit landeboulou
  • Dénominations
    manoir
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

Situé a proximité de la Rance entre l'anse de la Courbure et le Port Josselin, le logis de Landeboulou s'apparente par sa silhouette aux manoirs du Pays de Dinan de la fin 16e siècle et du début du 17e siècle à savoir un parallélépipède régulier flanqué d'une tour d'escalier carrée au deux tiers de la façade arrière. L'escalier selon une formule courante en Bretagne est accessible depuis la salle, cependant ce dernier a été rajouté à un corps de logis plus ancien.

Étymologie

Plusieurs appellations sont mentionnées pour ce manoir, le cadastre de 1811 indique « la Chouannerie », celui de 1844 « Landeboulou » et Henri Quéffélec dans les châteaux et manoirs des Côtes du Nord fait allusion « au manoir de la Salle », sans indication de sources particulières. L’appellation « Landeboulou » remonterait à la fin du 11e siècle. Dans la charte de fondation du prieuré du Pont à Dinan, plusieurs témoins apparaissent au côté de Geoffroy de Dinan dont un nommé « Picotus de Landa Boilot ». Ce nom de famille est vraisemblablement à l'origine du toponyme actuel.

Une terre noble

La présence du colombier indique une terre noble qualifiée de "sieurie" dès le 16e siècle comme l'attestent les titres des différentes familles qui se succèdent. Jehan Guitton en 1540 est dit « sieur » de Landeboulou puis également Guillaume Legault, économe de l’hôpital de Dinan entre 1614 et 1619 qui est nommé sieur de Vildé et de Landeboulou. Un journal de bord de René Nurat Dugras du bâtiment « Courrier de Bourbon », armé par la compagnie des Indes en 1723 enregistre pour capitaine un Lalande-Boulou Menard.

Plusieurs campagnes de construction

Quelques vestiges du 15e siècle dont une porte à coussinets à l'arrière du logis semblent indiquer un remploi d'une construction plus ancienne. Les cheminées en place ainsi que la fenêtre arrière de la chambre de l'étage sont de la première moitié du 16e siècle. La tour d'escalier a été quant à elle rajoutée à la fin du 16e siècle ou au début du 17e siècle. Les ouvertures sur la cour masquées par la vigne vierge semblent être de campagnes postérieures.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : limite 16e siècle 17e siècle
    • Secondaire : 15e siècle

Logis de plan rectangulaire régulier flanqué d'une tour arrière coiffé d'un pavillon. Chaque pièce est desservie par une porte donnant sur la cour. Les anciennes cheminées sont en place ainsi qu'une armoire murale dans la chambre de l'étage. La fenêtre arrière est protégée par une grille dont les montants sont ornés, de façon alternée, d'une fleur de lys, d'un bourdon de pèlerin et d'un fer de lance.

  • Murs
    • granite moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour en charpente

Bibliographie

  • QUEFFELEC Henri, LE GOINVEC Albert. Châteaux et manoirs des Côtes du Nord. Ed : F.E.R.N, paris, 1970

Documents multimédia

  • FOURNIER Jean-Pierre. Lanvallay et son histoire. http://lanvallayhistoire.eklablog.com/

Annexes

  • Landeboulou, extrait du registre des matrices cadastrales
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2014
Articulation des dossiers