L'origine médiévale de cette maison est aujourd'hui peu perceptible en raison de la réfection de la toiture et des façades au cours du 19e siècle. Cependant, le plan allongé en profondeur, l'épaisseur des murs, la présence d'un escalier en vis hors-oeuvre et d'une cheminée du 15e siècle au rez-chaussée témoignent de son ancienneté. L'occupation présumée de cette maison par Bertrand Du Guesclin en fait un édifice emblématique de La Roche-Derrien.
- inventaire topographique, Communauté de communes du Haut Trégor
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Schéma de cohérence territoriale du Trégor - Roche-Derrien (La)
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Commune
La Roche-Jaudy
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Lieu-dit
Roche-Derrien (La)
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Adresse
7 place église (de l')
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Précisions
commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de La Roche-Derrien
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Dénominationsmaison
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Genrede gouverneur
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Parties constituantes non étudiéesjardin, terrasse en terre-plein, remise, four à pain, puits
Après qu'il ait fait lever le siège de Rennes en juillet 1357, le comte Bertrand Du Guesclin reçoit de Charles de Blois, en récompense de ses services, la seigneurie de La Roche-Derrien avec le titre de vicomte de cette ville. La maison dite Maison Du Guesclin, 7 place de l'église, aurait abrité pendant deux ans le connétable et son épouse Typhaine de Raguenel. Cependant, les éléments les plus anciens de l'édifice actuel (cheminée et tour d'escalier) ne sont pas antérieurs au 15e siècle. Au 19e siècle, la maison est profondément remaniée : la façade principale est entièrement remontée en 1830 (date portée sur la niche à Vierge) ; encore visible sur le cadastre ancien de 1836, la partie en retour d'équerre, à l'arrière, est supprimée vers le milieu du 19e siècle afin de faciliter la circulation entre la maison et les dépendances. A cette occasion, la tour d'escalier et le corps arrière sont couverts d'un toit à croupe brisée, de nouvelles baies et chaînage d'angle sont réalisés. Le corps d'entrée construit dans le prolongement du logis comble un espace autrefois vide entre ce dernier et l'alignement de dépendances qui ferme la parcelle au nord-ouest.
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Période(s)
- Principale : 15e siècle, 2e quart 19e siècle
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Dates
- 1830, porte la date
Maison à plan double en profondeur, deux étages carrés et élévation ordonnancée. La mise en oeuvre des murs est en moellon de schiste avec encadrement de baies et chaînage d'angle en pierre de taille de granite. Des bandes d'enduit à la chaux simulent bandeaux et corniche sur la façade. Placé contre la façade arrière, dans l'angle nord-ouest, l'escalier en vis hors-oeuvre dessert les étages. Le jardin en terrasses est enclos de murs, fermé au nord par un alignement de dépendances. Construit dans le prolongement du logis, le corps d'entrée à porte charretière permet le passage des voitures.
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Murs
- schiste moellon
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Toitsardoise
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Étages2 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
- toit à longs pans croupe
- toit à longs pans brisés croupe brisée
- noue
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Escaliers
- escalier hors-oeuvre : escalier en vis en maçonnerie
- (c) Archives départementales des Côtes-d'Armor
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
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CHARANT, Marie. La Roche-Derrien, son histoire. Les Presses Bretonnes, Saint-Brieuc, 1952
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LE BARZIC, Ernest. La Roche-Derrien et ses environs. Le barde Narcisse Quellien. Imprimeries Simon, Rennes, 1955
Documents figurés
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3 P 269/1 Fonds du cadastre ancien. Tableau d'assemblage et plans parcellaires de la commune de La Roche-Derrien, 1836
géomètre en chef