L'église paroissiale Saint-Pierre-Es-Liens est reconstruite entre 1842 et 1849 à l'emplacement d'un précédent sanctuaire dont il subsiste le clocher de 1742, date portée sur la face sud accompagnée de l'inscription suivante : H. JEANH CHRETIEN DE TREVENEUC DOCTEUR DE SORBONNE RECTEUR. La nouvelle église est édifiée par l'entrepreneur Auguste Lucas de Tréguier et l'architecte Bourdeau de Lannion. La flèche de cette tour est détruite par l'ouragan de 1757 et jamais rétablie. Le champs des morts situé autour de l'église est conservé, protégé par le grand calvaire signé Yves Hernot, contemporain du sanctuaire. Le monument aux morts trouve naturellement sa place à l'angle du cimetière, dans un emplacement réservé de trois mètres carrés.

L'édifice abrite un important mobilier : retable de Notre-Dame du Rosaire de 1715, réalisé par Yves Corlay ; maître-autel daté 1778, réalisé par Jacques-François Anfray ; chaire à prêcher de 1672 ; trois tableaux dont une Nativité offerte par Napoléon III en 1856 ; orgue du 19e siècle ; christ en croix du 16e siècle...

Les seigneurs de Coatnevenez, de Kerespert, de Kericuff-Kercabin, de Rocumelin avaient des prééminences dans l'ancienne église. Celle-ci est figurée sur le cadastre ancien, elle présente un parti très différent de l'église actuelle avec porches et chapelle au sud, du côté de l'Epître, propriété de Jean de la Noé, seigneur du Kenkiz (d'après un acte notarié du 17 décembre 1679).