Dossier d’œuvre architecture IA22132469 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes Rance Frémur
Château des Vaux Carheil (Plouër-sur-Rance)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
  • Commune Plouër-sur-Rance
  • Lieu-dit Les Vaux Carheil
  • Dénominations
    château
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    maison

Historiquement la seigneurie est celle des Vaux, pour la distinguer d'autres lieux portant le même nom, l'habitude a été prise d'accoler un second nom, ce fut un temps celui de Plumazon qui faisait partie de l'ensemble. Ce fut aussi celui de Carheil (Saint-Samson) le propriétaire étant le même. C'est sous ce nom que la propriété, la chapelle et l'ancien manoir étaient nommés jusqu'à la vente de l'ensemble en 1865 par la famille Séré. A cette époque le nouveau château et la propriété prennent le nom de Chêne Vert.

La chapelle dite de Saint-Lunaire qui fait face au château, s'élevait à l'origine sur le domaine de Péhou. La date de 1770 figure sur l'une des pierres du fronton.

Le 2 juin 1866, Marie Eloy était devenue propriétaire pour la somme de 24000 francs du château de Vaux-Carheil. Il faisait partie depuis le 15e siècle d'un ensemble plus vaste, se prolongeant par une presqu'île avec à son extrémité la pointe de Péhou sur laquelle avait été édifié au Moyen Age un fortin. Cet ensemble appartenait depuis le 15 janvier 1643 à la famille de Séré de Saint-Malo. C'est Louis-Cyprien de Séré qui va transformer le manoir existant et construire le château actuel en 1857. A sa mort sa veuve met en vente l'ensemble, à savoir le château et les terres constituant le domaine de Péhou et de Plumazon,

La création du parc et la restauration des tours de la pointe de Péhou sont du fait de Marie Eloy. En épousant celle-ci, Henri Kowalski, célèbre pianiste, devient maître des lieux.

En 1937, le curé de Pantin achète le château pour y installer sa colonie de vacances paroissiale qui subit alors quelques remaniements. Les installations ne correspondant plus aux normes de sécurité le château fut revendu en 1981.

A l'intérieur du domaine se trouve une chapelle dédiée à Saint-Lunaire datant de 1770, ainsi qu'une maison de gardien construite au début du 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1857, daté par travaux historiques

Au milieu du parc, on trouve un grand logis de style Renaissance. Le château présente un plan allongé composé d'un logis central flanqué de deux pavillons, l'un d'eux étant prolongé au sud par une aile en équerre appartenant à l'ancien manoir. Il est construit en pierres enduites et couvert en ardoises et se compose d'un rez-de-chaussée, de deux étages et d'un grenier ; le premier étage formant rez-de-chaussée du côté jardin (façade ouest). Le rez-de-chaussée comprend un grand vestibule et quatre pièces dont une à usage de cellier. L'entrée se faisait du côté Est orientée vers la Rance. Plusieurs linteaux sculptés et aussi quelques lucarnes à pignons et pinacles du 16e siècle proviennent sans doute de l'ancien manoir.

Dans la partie Est du parc à l'entrée se trouve la maison du gardien et au sud un corps de bâtiment abritant une écurie et une remise. Dans la partie nord-ouest du parc existe une chapelle avec son mobilier. Dans le parc on trouve également un vivier.

  • Murs
    • enduit
    • granite moellon
    • granite pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler, maison d'homme célèbre
  • Protections

Bibliographie

  • Mussat, Marie-Claire, Dans le sillage de Chopin, le pianiste Kowalski, pays de Dinan, 2014, 208 p.

    Bibliothèque municipale de Dinan
    pp. 31-34
  • M.-E. Monier, « Le Chêne Vert » in Châteaux, manoirs et paysages, Joseph Floch, Mayenne, 1977, p 154-156

    Bibliothèque municipale de Dinan
    pp. 154-156
  • Gabriel-Louis Pringué, « Le pianiste Kowalski » in Portraits et fantômes, Raoul Solar, 1951, p 9-16

    Bibliothèque municipale de Dinan
    pp. 9-16

Périodiques

  • François Thirion, « Le Chêne Vert – Vaux Carheil – Pé Hou », Le Carrouge n° 97, 75 pages, 2016

    Bibliothèque municipale de Dinan
  • Albert Richard, « La chapelle de Saint Lunaire », in « Les chapelles de Plouër, 1ère partie », Le Carrouge n° 60, 1997, p 8-27

    Bibliothèque municipale de Dinan
    pp. 8-27
  • Abbé Carré, « Les Vaux Carheil » in L’Echo de Plouër, 1925, p 68-76.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor
    pp. 68-76
  • Marie-Claire Le Moigne Mussat, « Le fonds Kowalski, une heureuse découverte », in Le Pays de Dinan, tome VI, 1986, p 36-42

    Bibliothèque municipale de Dinan
    pp. 36-42
  • Jean-Michel Dunoyer de Ségonzac, « Les parentés bretonnes du pianiste Henri Kowalski (1841 – 1916), », in Le Pays de Dinan, tome VII, 1987, p. 107-113

    Bibliothèque municipale de Dinan
    pp. 107-113
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2015