Dossier d’œuvre architecture IA22132481 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes de Dinan
Manoir, logis de retenue, la Haute Motte (Pleudihen-sur-Rance)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
  • Commune Pleudihen-sur-Rance
  • Lieu-dit Haute Motte (la)
  • Dénominations
    manoir
  • Précision dénomination
    manoir puis maison de retenue

Reconstruit en 1670 sur un ancien site seigneurial, le manoir de la Haute Motte s'apparente par ses dispositions a un logis de retenue avec une partie réservée pour les maîtres des lieux. Le pavillon dispose de sa propre entrée, d'une cour et d'un jardin. Le logis du métayer accolé au logis principal a également sa propre entrée, son jardin et des dépendances isolées en retour d'équerre sur la cour. L'ensemble réunit aujourd'hui a fait l'objet d'une restauration exemplaire tant pour l'architecture que pour l'aménagement de la cour et des jardins.

François Grignart de Champsavoy (Saint-Judoce) avait hérité de la Motte par sa mère Mathurine de Cramou, décédée à Pleudihen, en octobre 1573 et inhumée dans l'église paroissiale, chapelle saint Nicolas, dans l'enfeu de la Motte-Cramou. En avril 1597, fut décidé un accord entre lui et les sieurs de la Mettrie-Landegruel pour un partage de la Motte-Cramou.

François de Champsavoy meurt le 13 janvier 1607, la Motte devient la propriété de la famille Le Fer, des négociants armateurs de Saint-Malo, qui la détient encore au milieu du 19e siècle.

Le logis de la Motte reconstruit en 1670 (date portée) se présente sous la forme d'un pavillon associé à une aile basse.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 17e siècle
    • Secondaire : 19e siècle
  • Dates
    • 1670, porte la date

Logis au centre et dépendances de part et d'autre de la cour, celle de l'est ne sont pas construites sur le cadastre de 1844. Le pavillon dispose d'une pièce à feu en rez-de-chaussée. le plafond à enrayure de la salle basse, plus complexe, évite toute déformation. Ce système moins courant, utilisé pour les façades en pan de bois est rarement observé en plafonnement. L'escalier d'origine n'a pas été conservé. La pièce du métayer attenante est également chauffée et sert de cuisine.

Cavaliers en terre cuite vernissée, reproduction d'un modèle ancien, atelier Dein d'Yvignac-la-Tour.

  • Murs
    • granite moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré

Bibliographie

  • BREBEL Eugène, abbé. Pleudihen-sur-Rance. Monographies des villes et villages de France. Le Livre d'histoire, Paris, 2003 (réédition d'un ouvrage paru en 1916).

Annexes

  • La Haute Motte : etat de la section M, cadastre de 1844
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2016