Dossier d’œuvre architecture IA22133081 | Réalisé par
Billardey Maxime (Contributeur)
Billardey Maxime

Maxime Billardey a réalisé le recensement du bâti et l'étude du patrimoine de la commune de Camlez (22) dans le cadre de son stage de Master 2 patrimoines, musées et multimédia à l'Université de Poitiers en 2016 (18 avril - 30 septembre).

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  • inventaire topographique, Communauté de communes du Haut Trégor
La ferme de Coat Jélégo (Camlez)
Œuvre étudiée
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Schéma de cohérence territoriale du Trégor - Tréguier
  • Commune Camlez
  • Lieu-dit Coat Jélégo
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    grange

La ferme de Coat Jélégo est un exemple de reconstruction in situ sur un site ancien de la fin du Moyen-Age. Elle illustre un phénomène récurrent au 19e siècle dans le Haut-Trégor, lié à l'enrichissement des cultivateurs et au rachat des terres seigneuriales à la Révolution.

La seigneurie de Coat Jélégou est signalée pour la première fois au 15e siècle. Elle appartient alors à la famille Le Clerc, également propriétaire de Lezhuel en Perros-Guirrec. Cependant, le toponyme Coat, bois ou forêt en breton, indique qu'une famille Jélégou a pu donner son nom au site.

Dans un aveu de 1636, Guillaume de Trogoff déclare posséder les biens et avoir le droit de rendre justice à Coat Jélégou et Prat an Scoul en Camlez. Avant la Révolution, ces terres passent en la possession de la famille de Marboeuf, déjà propriétaire du château de Kerham. A la Révolution, l'archevêque Marboeuf de Lyon, héritier de la famille émigre. Ses biens sont donc saisis par l'État et mis en vente. Le site est acheté par la famille L'Hévéder qui construit en 1813 un nouveau logis à l'emplacement du manoir, comme l'atteste la date sculptée sur un des piliers de l'entrée. Seule la cheminée du 16e siècle située dans la pièce à feu principale témoigne de l'ancienneté du site et provient probablement de l'ancien manoir.

De nouveaux travaux sont effectués par la famille L'Hévéder dans la seconde moitié du 19e siècle. De nouvelles baies sont percées sur la façade sud du logis, sur la moitié est, formant quatre travées supplémentaires. Une dépendance est construite au sud de la cour et des baies cintrées en brique sont percées dans le mur de l'écurie.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
  • Dates
    • 1813, porte la date

Ferme composée d'un grand logis et de deux dépendances construites au sud et à l'est d'une cour enclose de murs. Le logis en moellon de granite, présente une élévation ordonnancée à sept travées. Le plan comprend trois pièces au rez-de-chaussée dont deux à feux. Une des cheminée est certainement un réemploi de l'ancien manoir. Une fenêtre est transformée en porte, tandis que la porte d'origine est devenue une porte-fenêtre. Une grande étable toute en longueur, transformée en logement d'habitation, dont toutes les ouvertures sont refaites ferme la cour au sud. Seules les ouvertures en briques semblent plus anciennes.

  • Murs
    • granite moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier en U

Annexes

  • Description de la propriété en 1781
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Région Bretagne
Billardey Maxime
Billardey Maxime

Maxime Billardey a réalisé le recensement du bâti et l'étude du patrimoine de la commune de Camlez (22) dans le cadre de son stage de Master 2 patrimoines, musées et multimédia à l'Université de Poitiers en 2016 (18 avril - 30 septembre).

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