Au nord-ouest du bourg, l’écart d’Arhanet est composé aujourd’hui de trois petites fermes représentatives de ce territoire. Elles ont fait l’objet d’une restauration récente et deux d’entre elles sont à usage de gîte. La plus ancienne remonte à la fin du 16e siècle, voire au début du 17esiècle, la porte en plein-cintre et la petite fenêtre, moulurée d’une accolade, fermée par une grille sont de cette époque. Il est également intéressant d’y noter une structure intérieure courante aux maisons anciennes de la Rance, à savoir un module simple à deux pièces, avec un mur de refend intérieur maçonné, appelé également dans les actes notariés : « le travers de maçonnail ». Ce mur qui cloisonne deux pièces est habilement agencé. S’y trouve niche, vaisselier mural et évier, mais aussi le départ d’un escalier en vis, du côté de la porte.
Un autre logis à une seule pièce au sol est également caractéristique des fermes modestes de ce territoire. Au-dessus de la salle se tenait un vaste grenier, accessible par une porte haute et un escalier intérieur. Une dépendance plus basse, à usage d’étable et de resserre est accolée au logis, tandis que sur l’arrière s’est greffé un cellier en appentis.
Ces petites fermes sont la propriété en 1844 de la veuve Louaisel. Jacques Louis Louaisel, sous-lieutenant des vaisseaux du Roi, était capitaine de Frégate et habitait le manoir de la Ganterie à Saint-Hélen.