Une maison de prêtre est mentionnée dans le bourg en 1563. Cependant, au 17e siècle, c’est sur un nouvel emplacement, à la Mégrais, que se construit, en 1671, un nouveau logis presbytéral. A la Révolution Française, comme de nombreux biens appartenant à l’église, il devient communal. Toutefois, la commune s’en dessaisit dès 1870.
- inventaire topographique, Dinan agglomération
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude - Dinan Ouest
-
Hydrographies
-
Commune
Aucaleuc
-
Lieu-dit
Megrais (la)
-
Cadastre
B
797
-
Précisions
-
Dénominationspresbytère
-
Parties constituantes non étudiéespuits, porcherie, étable à chevaux
Le presbytère est édifié en 1671, date portée sur la niche au-dessus de la porte principale. Il a été très remanié aux époques qui s’en sont suivies.
Après la Révolution la paroisse d’Aucaleuc est rattachée à celle de Trélivan entraînant la fermeture de l’église paroissiale et l'abandon du presbytère pendant plus de 30 ans. En 1800, il est mentionné à l’état de ruines.
L’année 1823 correspond aux premières restaurations sous l’égide du recteur Priou. Elles sont effectuées par un entrepreneur de Dinan, Michel Le Mée. Les cheminées de la salle, de l’une des chambres sont restaurées, une porte de communication entre la cuisine et le cellier est créée, le four est démoli et un fournil avec un four à pain de trois pieds de diamètre est construit. L’année suivante, le plancher du grenier, la charpente, la couverture, cinq portes intérieures sont refaits, tout comme plusieurs huisseries (cuisine, chambre, salle). La couverture est également refaite. Les travaux sont réalisés par Mathurin Gant menuisier. Cette même année une écurie et une retraite à porc sont édifiés. En 1825 ce sont les planchers de la chambre, de salle, du cabinet-grenier et de la garde-robe qui sont restaurés.
Il semblerait que la reconstruction des murs entourant le presbytère n’a pas été la priorité puisqu’un rapport nous apprend d’un vol avec effraction a eu lieu au presbytère, les voleurs sont passés par une brèche dans le mur. En 1837, la commune se voit dans l’obligation de vendre des terres de landes afin de pourvoir aux réparations des murs de la cour et du jardin du presbytère. Une date gravée portant la date de 1837 au-dessus de la porte piétonne témoigne de la réédification de ces murs. Le bâtiment perd sa destination de presbytère en 1869.
-
Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Secondaire : 1ère moitié 19e siècle
-
Dates
- 1671, porte la date
- 1837, porte la date
Au 19e siècle le domaine est cerné par deux chemins, l’un à l’ouest et l’autre au sud. La cour intérieure est délimitée au nord par le bâtiment principal, à l’est par le mur la séparant du jardin, à l’ouest par une dépendance et l’entrée principale de la propriété, et au sud par le mur donnant sur le verger. La cour comprenait un autre bâtiment construit entre 1809 et 1843, probablement une dépendance aujourd’hui disparue, ainsi qu’un puits de forme particulière toujours en place. Un puits similaire se trouve sur le domaine Bel-Air, seul château d’Aucaleuc. L’accès principal se fait par la route communale et par une porte charretière et cochère.
En 1869, en prévision de la vente du presbytère est réalisé une description sommaire du presbytère : un salon, une cuisine, un cellier, une chambre et un cabinet-grenier, une garde-robe, un lieu d’aisance. La distribution du rez-de-chaussée n’a pas changé bien que divers travaux de modernisation et de confort ont eu lieu au cours du 20e siècle.
-
Murs
- granite moellon
- béton parpaing de béton
- bauge enduit partiel (incertitude)
-
Toitsardoise, tuile (incertitude)
-
Escaliers
-
État de conservationbon état
-
Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Conseil départemental des Côtes-d'Armor
- (c) Archives départementales des Côtes-d'Armor
- (c) Université de Rennes 2
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne