La commune d’Aucaleuc dispose déjà d’une école en 1856. On apprend qu’elle est située à 600 mètres du bourg et qu’elle appartient à un particulier. Les enquêteurs venus sur place montrent la difficulté d’accès pour les écoliers et l’état vétuste dans lequel se trouve le bâtiment. La commune souhaite alors trouver un nouveau lieu plus proche du bourg. En 1858, l’abbé Priou, curé d’Aucaleuc depuis 35 ans accepte de vendre à bas prix sa propriété à la commune pour servir d’école. Sa maison est située en plein centre du bourg, juste en face du cimetière dans lequel se trouve encore l’ancienne église. La propriété est constituée d’un jardin, d’un bâtiment de deux étages servant pour la classe et pour le logement de l’institutrice. La commune est satisfaite de cet achat qui lui évite une plus grande dépense avec la construction d’un édifice neuf. De plus, contrairement à l’ancien bâtiment, celui-ci permet de garder les enfants « sous la surveillance journalière des autorités religieuses ». Mais plusieurs documents datés de la seconde moitié du XIXe siècle vont montrer que l’état de cette nouvelle maison-école laisse toutefois à désirer. En 1863, elle a besoin de réparations urgentes : la couverture est tellement délabrée qu’elle laisse passer l’eau dans le grenier, et plus bas jusque dans le lit de l’institutrice, de plus, le plancher pourri devient dangereux. La mairie, qui n’a pas les ressources pour améliorer son état, adresse une demande de secours au préfet. En 1876 l’école compte 63 élèves et la salle de 63m² est très exiguë et peu éclairée. La nécessité de changer d’école intervient à la fin du XIXe siècle quand le nombre d’enfants passe à 80. C’est ainsi qu’au début du XXe siècle la commune cherche à acquérir un terrain pour la construction d’une nouvelle école. C’est le terrain de Jean-Marie Amiot situé au bourg, proche de la nouvelle église qui est acquis en 1905. Selon l’inspecteur de l’instruction primaire, celui-ci est parfait pour la construction : « Central, bien aéré, d’un accès facile et sûr, éloigné de tout établissement bruyant, malsain ou dangereux et à plus de 100 mètres du cimetière, il est de plus en déclivité sur l’ouest » Il montre également « qu’ainsi placé, l’école contribuera singulièrement à l’embellissement du bourg ». En 1908 l’ancienne école est vendue pour subvenir aux coûts de la nouvelle école. L’architecte du projet est M. Rolland.