L’habitation appartient en 1809 à Noël Colas, puis en 1843 à Jean Colas, prêtre à Treby qui reconstruit la maison familiale sur des fondations plus anciennes. Le linteau de la porte est sculpté d’une inscription : F(ait) P(ar) M(essi)R(e) COLAS PRETRE.

Entre 1809 et 1843, une soue à cochon est construite par Lucas François contre le pignon est de la maison. A cette période, l’alignement de maisons est interrompu par la destruction de l’une d’entre elles.

A la mort de Jean Colas, la maison revient à sa soeur, Julienne Colas qui décède le 10 octobre 1868. Dans son testament daté du 4 septembre 1868 elle fait don à la commune de la maison et de ses dépendances ainsi que d’une parcelle de terre appelée le coutil Huet. Elle mentionne toutefois des conditions d’acquisition, à savoir : que la maison devienne un presbytère et que trois messes par an, pour elle et son frère soient dites.

Le 16 mars 1869 le conseil de la Fabrique reconnaît l’avantage d’avoir le presbytère non loin de l’église et accepte les conditions de la défunte. Cependant, lors du legs de la maison, celle-ci n’est pas en bon état. Les archives mentionnent que la vente de l’ancien presbytère de la Mégrais doit servir entièrement à l’amélioration du nouveau presbytère et du desservant d’Aucaleuc, Pierre Mathurin Darcel qui “s’engage à faire toutes les réparations nécessaires pour rendre convenable le bâtiment en tant que presbytère”.

En 1872, un mur de clôture (aujourd’hui détruit) est construit avec un portail d’entrée. D’autres travaux sont mentionnés dans les archives, comme la réfection de la toiture en 1924 et 1925 par Jean Guerin.