L'association de ces deux logis du 17e siècle interroge le lien qui les unit. De même, le soin apporté au décor du logis principal pose la question de son commanditaire : un marchand de toile ?
- enquête thématique régionale, Inventaire du patrimoine lié à l’histoire toilière de Saint-Thélo
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Saint-Thélo - Uzel
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Commune
Saint-Thélo
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Lieu-dit
Coëtqueff
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Dénominationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesgrange, écurie, remise
Ces deux logis sont construits dans le 2e quart du 17e siècle par Maury Raoult, sieur de Coëtqueff. Le logis principal porte la date 1645 sur une pierre au-dessus de la porte d'entrée. D'après une enquête de 1649, cette "grande et belle maison" est édifiée contre l'usement de Rohan (usages locaux qui régissent cette partie de la Bretagne centrale) qui précise que les bâtiments des convenants soumis au domaine congéable (contrat agricole propre à la Basse-Bretagne) doivent être reconstruits "sans somptuosité", à l'identique des bâtiments préexistants. Cette mention témoigne que certains riches paysans, à l'image de Maury Raoult, contournent les clauses qui leur sont imposées. Elle montre également que ces maisons sont considérées comme "somptueuses" pour l'époque. Maury Raoult fait peut-être partie de ces paysans-marchands de toiles du 17e siècle, période où cette double fonction était encore courante. Les dépendances construites en retour d’équerre des logis et en face semblent dater du 19e siècle. En 1829, les différents bâtis sont divisés entre deux propriétaires : Joseph Potier, laboureur à Coëtqueff, et René Le Bel, propriétaire à Saint-Hervé.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 17e siècle , porte la date
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Dates
- 1642, porte la date
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Auteur(s)
- Personnalité : commanditaire (incertitude), attribution par source
Les deux logis sont construits en alignement et en retrait de la route, au cœur de l’écart qui est implanté contre le flanc d’une butte. La cour est bordée à l’ouest et au sud par plusieurs dépendances. Le logis principal présente un plan presque massé, à étage. La façade présente une mise en œuvre en moellons de schiste soigneusement équarris, une porte à double cintre et une corniche à modillons en granite. La pièce à feu de l’étage est desservie par un escalier en vis en demi hors-œuvre. Le logis secondaire, de plan plus allongé, possède également une porte à double cintre. Sur le mur arrière, on distingue les vestiges d'un escalier en demi hors-œuvre qui desservait le comble à surcroît. Plusieurs dépendances ferment la cour à l’ouest et au sud.
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Murs
- schiste moellon sans chaîne en pierre de taille
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Toitsardoise
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Étages1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
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Escaliers
- escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour en charpente
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État de conservationrestauré
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Archives départementales des Côtes-d'Armor
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Documents d'archives
Bibliographie
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MARTIN, Jean. Toiles de Bretagne, La manufacture de Quintin, Uzel et Loudéac, 1670-1830. Rennes : Presses Universitaires de Rennes, 1998.
Sieur de Coëtqueff à Saint-Thélo.