• inventaire topographique, Le Faou
Poudrière, Ile d'Arun (Rosnoën)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc Naturel Régional d'Armorique - Faou (Le)
  • Commune Rosnoën
  • Lieu-dit Ile d'Arun
  • Cadastre 1962 C 1, 2
  • Dénominations
    poudrière
  • Destinations
    demeure
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin, enclos, logement

Poudrière construite au fond de la rade de Brest sur un îlot d'environ 4000 m2 entre 1693 et 1694 sur l'ordre de Desclouzeaux, Intendant de la Marine à Brest, peut-être d' après les plans de l'ingénieur Molard. L' édifice servait au séchage, au stockage et à la protection de la poudre neuve fabriquée dans la poudrerie de Pont-de-Buis. Logement de gardien construit peu avant 1845. La voûte en pierre, à l'origine apparente, a été couverte d'une charpente et d'un toit d' ardoises au 19e siècle. Désaffectée en 1914, l'îlot et les bâtiments ont été vendus aux enchères en 1927. Lambris de chêne démontés, transférés à Brest et détruits en 1944.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 17e siècle
    • Secondaire : 2e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1694, porte la date
  • Murs
    • schiste
    • microdiorite quartzique
    • kersantite
    • enduit partiel
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte en berceau brisé
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Sites de protection
    site inscrit, parc naturel régional

Site inscrit des Monts d'Arrée (Site pluricommunal) : arrêté du 10/01/1966. Situé en face de Landévennec, au confluent de la rivière du Faou et de l´Aulne, cet îlot d´environ 4000 m2 occupe un site naturel et stratégique exceptionnel. L´installation de la poudrerie royale de Pont-de-Buis à la fin du 17e siècle conduit à la construction de cette poudrière, grand magasin à usage militaire comportant trois niveaux étayés de quatre contreforts de chaque côté. Il était destiné à sécher, à stocker et à protéger les poudres et explosifs avant leur transport vers Brest et les autres ports français. Les manoeuvres par chalands se faisaient à marée haute et aujourd´hui encore, un canon, debout, fixé au sol de la grève inondable, témoigne du lieu d´amarrage des bateaux. Pour certaines baies, on utilise le tuffeau, un matériau importé. Des photographies anciennes montrent le lieu avant la plantation d´arbres près des abords. C´est un des rares édifices de ce type conservé en Bretagne.

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 1995; Date(s) de rédaction : 1996