D´un intérêt national, la fabrication des poudres et salpêtres, dangereuse et hautement surveillée, a profondément marqué la mémoire collective, le site même et le pays environnant depuis la création de l´établissement à la fin du 17e siècle sur l´initiative de l´Intendant de la Marine à Brest. Le site, avec un accès direct à la mer, fournissait les deux énergies nécessaires, l´eau et le bois. Nécessitant une main-d´oeuvre importante, la poudrerie et les installations industrielles qui y sont rattachées connaissent des transformations constantes suite à l´évolution des sciences. En 1996, l´établissement mi-public, mi-privé, avait diversifié ses activités et était spécialisé dans la fabrication de poudres de chasse, de composantes de la pyrotechnie ou encore de dispositifs de sécurité automobile.
- inventaire topographique, Le Faou
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc Naturel Régional d'Armorique - Faou (Le)
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Hydrographies
rivière Douffine
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Commune
Pont-de-Buis-lès-Quimerch
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Adresse
Pont-de-Buis
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Cadastre
1986
AB
AL
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Dénominationsusine de produits explosifs
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Appellationsdit poudrerie de Pont-de-Buis
Création du premier moulin à poudre en 1688 sur l'initiative de Desclouzeaux, intendant de la Marine à Brest. En 1690, trois moulins permettent la fabrication de 78 milliers de poudres par mois. Le premier directeur connu, Gilbert de La Forêt, commande en 1694 deux étuves à sécher aux forges de Paimpont (Ille-et-Vilaine), fait construire sa demeure et aménage un quai le long de la Douffine.
Au 18e siècle, l'établissement couvre une superficie de 36 152 mètres carrés. En 1775, la ferme générale des poudres devient régie des poudres, le chimiste Laurent Antoine Lavoisier étant temporairement régisseur. La poudrerie est attaquée par les Chouans en 1795.
Acquisition de nouveaux terrains à partir de 1841, suivis d'aménagements de la Douffine, de la création de nouveaux ateliers et de la modernisation complète des installations fabriquant des explosifs et des poudres de chasse. Terrains, immeubles et matériels sont évalués en 1865 à 1 052 848 Francs.
Construction de nouveaux ateliers entre 1871 et 1914 et modernisation des procédés de fabrication.
En 1881, construction de la maison (détruite) du directeur.
Durant la Première Guerre mondiale, la production, assurée par 5500 ouvriers et ouvrières, atteint 50 tonnes par jour. Entre 1947 et 1966, commandes off-shore. En 1975, une explosion entraîne la mort de trois personnes et détruit la plus grande partie des installations. Reconstruction de la totalité des ateliers et développement de la fabrication des poudres de chasse et de la pyrotechnie.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 17e siècle
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
- Principale : 20e siècle
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Dates
- 1688, daté par source, daté par travaux historiques
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État de conservationremanié, détruit
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Statut de la propriétépropriété d'un établissement public
propriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler, à étudier
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Sites de protectionsite inscrit, parc naturel régional
Site inscrit des Monts d'Arrée (Site pluricommunal) : arrêté du 10/01/1966.
- (c) Inventaire général, ADAGP
Fait partie de
Cale, édifices logistiques et ensemble de trois magasins à poudre de l'île des Morts (Crozon)
Lieu-dit : Ile des Morts
Magasin à poudre de l'île d'Arun (Rosnoën)
Lieu-dit : Ile d'Arun
Maison dit manoir de la poudrerie, Pont-de-Buis : rue des Ecoles, 2 (Pont-de-Buis-lès-Quimerch)
Adresse : Pont-de-Buis : rue des Ecoles, 2
Poudrière, Ile d'Arun (Rosnoën)
Lieu-dit : Ile d'Arun
Ville (Pont-de-Buis-lès-Quimerch)
Adresse : Pont-de-Buis