Elévation sur rue en pan de bois, avec toit à longs pans remplaçant le toit à croupe d'origine. Escalier en vis en pierre entre le sous-sol et le rez-de-chaussée, en bois entre le rez-de-chaussée et les niveaux supérieurs ; emplacement dans l'épaisseur du mur gouttereau sud. Cheminées d'origine masquées par des lambris. Cloisonnements en bois à l'étage.
Maison à encorbellement sur solives. En front de parcelle. Logis à mur pignon sur rue/en profondeur. Plan allongé. Logis à deux pièces par étage. Cheminée sur gouttereau.
[Christel Douard, enquête topographique, 2001]
La façade principale qui donne sur la rue est construite en pan de bois. Largement remaniée, il manque aujourd'hui les poteaux du rez-de-chaussée qui soutenaient les abouts de solives sur lesquelles repose l'encorbellement. Ces poteaux définissaient trois travées dont une plus étroite au sud (la porte ?). L'assemblage poteau-solive est renforcé par des pigeâtres sculptés dont il ne reste que deux exemplaires. Construite sur un niveau de sous-sol, la maison est desservie par un escalier à vis dans-œuvre dans le mur mitoyen sud, positionné au milieu du bâtiment. Ses degrés sont en pierre dans la cave puis en bois sur noyau bois. Le premier étage est chauffé par deux cheminées intégrées au mur mitoyen nord, indiquant une partition de l'espace en deux. Au second, une cheminée d'origine est conservée dans le mur mitoyen sud et une cheminée a été rajoutée au 19e siècle dans le mur nord.
Chacun des deux étages se divise initialement en trois travées. Au niveau du mur mitoyen nord, une travées supplémentaire étroite relie les deux façades en pan de bois. Malgré la modification des baies, on repère encore l'emplacement de la claire-voie d'origine. Composée de petites fenêtres encadrées par une lisse haute et une lisse basse, elle peut avoir comporté cinq ou six ouvertures à chaque étage.
Le décor extérieur se concentre sur les entretoises et les consoles. Géométrique, il se compose de chanfreins moulurés avec congés simples au rez-de-chaussée et deuxième étage, congés sculptés en forme de feuilles au premier ; les pigeâtres du premier sont ornés de bagues tandis qu'ils sont très frustres au second.
La charpente de toiture actuelle est parallèle à la rue.
En 2022, un diagnostic sanitaire mené par un architecte du patrimoine établit un plan de la maison et liste les pathologies en cours (cf. annexes).
[Fanny Gosselin, enquête thématique "Inventaire de l'architecture urbaine en pan de bois en Bretagne", 2023]
Photographe à l'Inventaire