Dossier d’œuvre architecture IA29000554 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Quimperlé
Chapelle Saint-Théa, Lothéa (Quimperlé)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Quimperlé - Quimperlé
  • Commune Quimperlé
  • Lieu-dit Lothéa
  • Cadastre 1981 BT 120
  • Dénominations
    chapelle
  • Vocables
    saint Théa
  • Parties constituantes non étudiées
    enclos, croix monumentale

D´après Bernard Tanguy, un monastère, mentionné dès 1050, serait à l´origine d´une paroisse dont on trouve la mention « monasteriolum sancti Taiaci », puis « locus Thadei » ou encore « Saint Te » (appellation locale). La paroisse de Lothéa, sans véritable noyau urbain, rattachée à Quimperlé en 1791, occupait une surface d´environ 1800 hectares dont une partie importante correspondait à l´ancienne forêt royale de Carnoët. La nef séparée du bas-côté sud par des piles circulaires portant des arcs brisés, la chapelle seigneuriale au sud, les fonts baptismaux et peut-être le petit porche sud, remontaient au 16e siècle. Le massif occidental et le clocher semblaient dater du 17e siècle. On signale la sépulture d´un prêtre, Cariou, recteur de Lothéa, mort en 1691. Le village et la chapelle figurent, d´une manière schématisée, sur un document de 1731. L´édifice, progressivement abandonné, est en ruine en 1960. La reconstruction totale, d'après les plans de l'architecte Le Tenneur et achevée en 1995, a été menée à terme avec l´aide d´une association locale. La croix, remaniée, porte les dates de 1912 et 1938.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 20e siècle
    • Secondaire : 16e siècle
    • Secondaire : 17e siècle
  • Dates
    • 1691, daté par travaux historiques
    • 1912, daté par source
    • 1938, daté par source
    • 1995, daté par source
  • Auteur(s)

La flèche carrée servant de chambre de cloche est couverte d'un toit en pavillon. Nef et porche sud couverts de toits à longs pans.

  • Murs
    • granite
    • schiste
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • flèche carrée
    • toit en pavillon
  • État de conservation
    reconstruit à l'identique
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

L'édifice a été reconstruit en grande partie à l'identique, mais on constate quelques différences entre le dessin de Louis Le Guennec (vers 1930) et l´état actuel, notamment en ce qui concerne le porche sud et la couverture de la flèche. Contrairement au clocher, plus tardif et probablement remanié à plusieurs reprises, le choeur à chevet plat et l´ancienne chapelle seigneuriale aménagée au sud, dispositifs comparables à ceux de la chapelle de la Madeleine à Mellac, confèrent à l´édifice une silhouette typiquement cornouaillaise.

Documents d'archives

  • A.N. Finistère, N IV. Plan géométrique de la forêt royale de Carnoët, par Jean-Baptiste Robert, géomètre, 1731.

  • A.D. Finistère, 3 P 292. Cadastre de 1824, section C2 dite de Québlen.

  • A.D. Finistère, 34 J 145. Fonds Le Guennec.

  • A.D. Finistère, 1 Fi. Cartes postales.

Bibliographie

  • COUFFON, René, LE BARS, Alfred. Diocèse de Quimper et de Léon. Nouveau répertoire des églises et chapelles. Quimper : Association Diocésaine, 1988.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 360
  • TANGUY, Bernard. Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère. Douarnenez : Ar-Men - Le Chasse-Marée, 1990.

    p. 186

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2003