Dossier thématique IA29010014 | Réalisé par
Le Gall-Sanquer Andrée (Rédacteur)
Le Gall-Sanquer Andrée

Présidente de Lin & Chanvre en Bretagne

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Salaün Lénaïg (Rédacteur)
Salaün Lénaïg

Chargée de mission de Lin & Chanvre en Bretagne

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  • enquête thématique régionale, patrimoine linier et chanvrier de Bretagne
Patrimoine lié au blanchiment du fil ou des toiles (blanchisseries) en Bretagne
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Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Bretagne

L'opération de blanchiment est effectuée différemment d'un territoire à l'autre. Il s'agit d'obtenir une toile de lin ou de chanvre la plus "blanche" possible, cette définition étant à relativiser ; l'obtention d'un blanc pur n'étant pas possible.

La lessive la plus utilisée pour cette opération est constituée de cendre de hêtre, au pouvoir saponifiant important et qui a la particularité de ne pas contenir de tanin. Cette cendre fait l'objet d'un véritable commerce. Ainsi, on trouve des toponymes liés à ce marché portant le mot "cendre" ou "ludu" en langue bretonne, à l'exemple de la Place aux cendres de la commune du Faou dans le Finistère. Dans les inventaires après décès on la trouve sous le nom de "charrée".

Dans le Nord-Finistère, le fil de lin est blanchi une fois enroulé en écheveaux. Cette opération est réalisée dans les "kanndi" ou maisons buandières, petites constructions dispersées dans la campagne.

Dans les Côtes d'Armor, les toiles de lin sont blanchies dans des "blandiries", grands bassins ou lavoirs maçonnés.

La concentration de ces éléments sur ces deux territoires en fait leur particularité. Sur le reste du territoire breton on peut trouver ce type de bâti, mais isolément et sous d'autres termes.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle, 18e siècle
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014, 2015