Approuvé par décision ministérielle du 2 mai 1846, le fanal de la batterie de la Croix est construit en 1846 et 1847 pour une dépense de 6 025 francs sur une parcelle de l'armée (concédée au Domaine en 1866). Il est associé à un second feu construit en 1847 à Beuzec. Ces deux feux constituent alors le principal alignement d'entrée du port de Concarneau. Le troisième feu, construit sur la commune de Lanriec, entre 1855 et 1858, pour la somme de 5 673 francs, permet d'éviter les roches de la Médée et du Kléo.
"[...] Les dangers sont signalés la nuit par trois feux : le fanal d'amont ou de Beuzec-Conq, fixe blanc, muni d'un appareil catoptrique de cinquième ordre ; ce feu est à 54 mètres au-dessus des hautes mers, et à une portée moyenne de 13 milles 7 ; le fanal d'aval, ou de la batterie de la Croix, muni d'un appareil dioptrique de cinquième ordre, dont le feu, fixe blanc, est établi à 14 mètres au-dessus des hautes mers, et à une portée moyenne de 9 miles 5 ; le fanal de Lanriec, fixe rouge, élevé de 13 mètres au-dessus des hautes mers, et d'une portée moyenne de 9 milles." (Atlas des Ports, Port de Concarneau, notice par M. de Miniac).
La puissance du feu a été régulièrement augmentée à partir de 1909. Jusqu'en 1951, le feu était surveillé par un gardien.
Chargée d'études d'Inventaire