Bordée par la rivière du Meu sur sa frange nord-est, la commune de Talensac est située au sud-est de son chef de lieu de canton, Montfort-sur-Meu, à l'ouest de Rennes et du département d'Ille-et-Vilaine ; son territoire est limitrophe des communes de Cintré, Mordelles, Bréal-sous-Montfort, Le Verger et Iffendic. Il s'étend sur une superficie de 2072 hectares et comptait au recensement de 1999, 2044 habitants.
La géographie de la commune se singularise par une division du territoire en deux parties fortement distinctes. La première, sur la moitié est, se caractérise par un faible relief et un sous-sol composé de schiste et d'alluvions modernes ; elle est traversée par la rivière du Serein, affluent du Meu, et les ruisseaux du Gué Saint-Laurent et de Rohuel. La seconde se rattache aux massifs de schiste et poudingue pourprés de la région de Montfort et présente un relief accidenté parcouru par plusieurs ruisseaux (ruisseaux des Guillermoux, de la Barillais, des Bignons). Au nord-ouest de la commune, le sous-sol est composé de grès armoricain.
Les origines lointaines de la commune donnent lieu à une série d'incertitudes ; habité à la période néolithique comme permet de le supposer la présence d'un mégalithe dans la forêt de Montfort, le territoire se serait constitué à la période gallo-romaine. Par ailleurs, les rois de Bretagne Judicaël et Erispoë auraient possédé une résidence au VIIe et IXe siècle sur l'ancienne motte féodale du Châtellier - lieu fortifié -.
Le dictionnaire de Jean-Baptiste Ogée rapporte, qu'à la fin du 18e siècle, la commune "offre à la vue des terres en labour, des prairies, des landes, et les bois de Bintin et de la Bédoyère". Si le premier subsiste, le second a aujourd'hui disparu. L'agriculture est restée la principale source de revenus des talensacois jusqu'au milieu du 20e siècle puisqu'en 1946, 72,7 % de la population, repartis sur 174 exploitations agricoles, vivait de cette activité.
L'inventaire préliminaire à l'étude du patrimoine a été réalisé entre les mois de juin et septembre 2003. Concernant l'architecture, il a porté sur l'ensemble des ouvrages bâtis construits avant le milieu du 20e siècle, dont le nombre s'élevait, en 1946, à 291 immeubles. 236 édicules, édifices et ensembles bâtis ont faits l'objet d'une notice descriptive, parmi lesquels on peut distinguer ouvrages signalés par la mention 'étude souhaitable'. D'autre part, 125 maisons ou fermes, pour l'essentiel trop profondément remaniées, ont été traitées d'un simple point de vue cartographique dans le dossier collectif " les demeures simplement recensées ".